Vainqueur avec le FC Séville de la petite coupe d'Europe de 2014 à 2016, Unai Emery n'aura jamais su s'affirmer au sein de l'effectif parisien, conduisant coup sur coup le club de la capitale à deux éliminations prématurées en huitièmes de finale de la Ligue des champions en 2017 et 2018.
À Paris, nul n'ignore que depuis l'arrivée des qatari en 2011, la Ligue des Champions est devenue l'obsession du club francilien. Et si les parisiens ont réussi en sept saisons à faire le plein de trophées, détrônant au passage l'OM en nombre de sacres, la compétition européenne reste l'ultime conquête du projet sportif du club.
Alors après trois échecs consécutifs de Laurent Blanc en quarts de finale de la C1, La direction parisienne avait fait le choix d'un élément qui paraissait très prometteur à l'époque. Unai Emery venait ainsi avec la ferme ambition de tirer Paris vers le haut.
Emery critiqué dès sa prise de fonction
Mais, dès ses premières prestations dans la capitale française, on a senti les pas du Basque hésitants. Entre les frictions avec Hatem Ben Arfa pas assez bon à son goût et les formations tactiques souvent incompréhensibles, Emery a rapidement su attirer sur lui les critiques. Plus d'un an après, force est de constater que l'ancien entraîneur de Séville n'aura pas réussi à trouver son rythme.
Il est vrai que si le PSG sait se montrer intraitable sur certains matchs comme lors des chocs contre Marseille, il reste encore du chemin à parcourir pour s'établir comme un véritable grand d'Europe.
Le coach parisien n'aura en effet jamais su adapter son style jeu au niveau l'effectif de haut rang dont il disposait.
Un bilan loin des attentes
Malgré une coupe de France et une coupe la Ligue acquises l'an dernier, mais aussi proche d'un sacre en Championnat à la fin de saison, Unai Emery restera loin des objectifs visés par le PSG.
Mais encore plus du bilan enregistré par Laurent Blanc dans la capitale. Entre le traumatisme de la « remontada » contre le Barça et la leçon tactique assénée par Zidane et le Real, le coach espagnol n'aura jamais su exister et proposer quelque chose.
Mais comment comprendre cette perte de vitesse de celui qui était considéré en 2015 et 2016 comme l'un des meilleurs entraîneurs ?
Certains observateurs évoquent déjà le fait que le vestiaire parisien ait été trop grand pour ses frêles épaules. Toutefois, il faut remarquer que même à Séville, il n'y avait pas que du bon. En effet, c'est 56 défaites, 45 matchs nuls et 106 victoires en trois ans et demi, pas vraiment de quoi chanter sur les toits.