Comme en 2010 et 2014, Lebron James sera free agent cet été, ce qui signifie qu'il pourra signer où bon lui semble. Meilleur joueur du monde, le King va mettre la planète NBA sans dessus-dessous jusqu'à la date de son choix final. Mais, à environ quatre mois du verdict, quelles sont les potentielles destinations de James ? Les médias US confient que la star des Cleveland Cavaliers a quatre équipes en tête.

Les Cavs et les Lakers favoris

Il avait quitté l'Ohio en 2010 pour rejoindre l'armada du Miami Heat et y remporter deux titres de champions. Huit ans plus tard, l'histoire pourrait se répéter pour les fans de Cleveland.

Le parcours en playoffs de la franchise sera déterminante dans le choix de l'Élu. Le nouveau GM de Cleveland, Koby Altman, a déjà fait le ménage pour parer à toute éventualité. Voyant que l'alchimie ne prenait pas depuis cet été, il a décidé de tout casser juste avant le All-Star Game. Les arrivées de George Hill, Larry Nance Jr, Jordan Clarkson et Rodney Hood ont rajeuni le plus vieux groupe de la ligue. L'ultime tentative pour donner envie à LeBron de rester. Et même s'il décidait de quitter le navire, tout ne repartira pas de zéro, comme en 2010. Sans compter qu'il y a toujours cet inestimable choix de draft des Nets.

Cela fait maintenant plusieurs mois qu'une équipe revient souvent au centre des rumeurs, les Los Angeles Lakers.

Pour plusieurs raisons. Les Lakers sont l'une des deux franchises mythiques de la NBA, avec les Boston Celtics. La deuxième la plus titrée également (16). Contrairement à Cleveland, Los Angeles est une ville médiatiquement très exposée, un gros marché, tout ce dont raffole LeBron James. Il faut rappeler que s'il est extrêmement attaché à Cleveland, considéré comme un petit marché, c'est parce qu'il est né et a vécu à Akron, une petite ville voisine.

Il ne quittera jamais sa ville pour autre chose qu'une franchise prestigieuse. Pour le sportif, Los Angeles monte remonte doucement la pente depuis le départ de Kobe Bryant. L'effectif est jeune, prometteur, à l'image de son coach Luke Walton. Il ne manque en réalité qu'une superstar, voir deux, pour redevenir un prétendant au titre.

Propulsé président l'an passé, Magic Johnson a fait le ménage de tel sorte qu'il puisse s'offrir deux contrats maximum cet été. Si le King passe à l'Ouest, il y a fort à parier qu'il ne le fera pas seul.

Les outsiders Rockets et Sixers

Ce sont les deux grosses cotes de cette short-list dévoilée par The Ringer. Les Philadelphia Sixers sont d'ailleurs déjà partis en campagne via un moyen bien particulier. À l'image du film "The three Billboards", trois panneaux ont été loués par un tiers (une franchise NBA n'a pas le droit de convoiter publiquement un joueur) afin de courtiser l'ailier de 33 ans. Financièrement, Philadelphie peut lui offrir le maximum. Sportivement, la hype n'a jamais été aussi haute chez les Sixers depuis une décennie et l'époque Allen Iverson.

L'association avec Joel Embiid, Ben Simmons et le dernier numéro 1 de la draft, Markelle Fultz, pourrait faire des étincelles. Avec James, les Sixers seraient automatiquement le favori à l'Est, même devant les Boston Celtics.

Les Houston Rockets ont un argument de taille pour attirer le meilleur joueur de la planète, Chris Paul. James Harden, futur MVP, est évidemment un autre élément à prendre en considération.

Mais CP3 est l'un des plus vieux amis de LBJ, le parrain de "Bronny", premier fiston du quadruple MVP. Mais lui aussi sera free agent cet été. S'il n'y a aucun doute sur le fait qu'il reste au Texas, Chris Paul ne pourra pas signer pour le maximum s'il veut que son pote le rejoigne. Les Rockets devront aussi se séparer de deux joueurs majeurs de cette saison, Trevor Ariza et Clint Capela. Néanmoins, une signature à Houston pourrait drastiquement faire baisser sa cote de popularité, à l'image de son départ pour Miami en 2010. Plus récemment, Kevin Durant en a fait l'amère expérience au moment de rejoindre les Golden State Warriors il y a deux ans. Signer aux Rockets serait la solution la plus facile pour LeBron James afin faire gonfler son palmarès, mais à quel prix...