C'est une série qui n'en finit plus de faire des émules. Le PSG se retrouve, à nouveau, en bras de fer avec le Real Madrid concernant l'arrivée de Neymar au sein du club. L'international brésilien, qui retrouvera le club parisien sous peu, va encore faire parler de lui pour un bon moment. En effet, c'est aujourd'hui le président de la Ligue espagnole, Javier Tebas, qui parle d'un chèque de 300 millions d'euros que le Real Madrid aurait la capacité de signer afin de s'accaparer, une bonne fois pour toutes, les services du joueur parisien. Cette information, qui vient s'entasser sur les rumeurs fondées et infondées, vient encore rajouter un grain de sel dans la machine PSG.

L'homme s'est montré ces derniers temps, plus globalement ces derniers mois, relativement convaincu par un retour de Neymar au sein de la Ligue espagnole. M. Tebas explique en cela qu'il mène un combat acharné et qu'il ne souhaite pas s'arrêter. Dans un entretien accordé au "El Debate de Hoy", journal espagnol, il a vivement critiqué le modèle économique parisien et a parlé de l'avenir de Neymar. Connu pour ses invectives vis-à-vis de la direction qatarie, Javier utilisera cette fois la métaphore pour faire passer un message clair : la politique expansionniste du PSG le mènera à sa perte et tuera le marché européen des transferts.

Le Real Madrid va t'il pouvoir engager Neymar ?

Concernant Neymar, le président est clair : "Si le Real venait à payer 300 millions d'euros pour Neymar, c'est qu'il serait capable de le faire".

Des paroles franches et directes, qui ne peuvent laisser de place au doute. Il poursuivra en affirmant que le club madrilène peut sans problème dépenser une telle somme d'argent. Seulement voilà, est-ce que c'est à prévoir ? Y'a t'il un règlement interdisant un transfert à partir d'une certaine somme ? Javier répondra en partie à cette interrogation, en disant que les grands clubs disposeront de plus d'argent pour financer leur Mercato.

Le prochain mercato, ainsi que ceux des années à venir nous promet de voir des records exploser sous le poids des salaires et des sommes investies. La tendance actuelle, portée vers des moyens financiers décuplés, ne devrait pas se calmer, bien au contraire. Les trois premières cibles du président de la Ligue espagnole, à savoir le PSG, le Real Madrid, et Manchester City, devraient continuer sans grandes difficultés leur politique expansionniste en matière de joueurs. Le cas Neymar est loin d'être bouclé, et il ne sera pas étonnant de le voir à nouveau à la Une des journaux sportifs dans les jours qui viennent.