C'est fait. La liste des 23 gladiateurs (et peut-être 11 suppléants) qui vont porter haut les couleurs françaises pendant la coupe du monde en Russie (du 14 juin au 15 juillet) est connue! Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France a égrené les noms des heureux élus hier soir aux alentours de 20h15 sur le plateau du journal de 20H de TF1. Face à Gilles Bouleau, le sélectionneur des Bleus est resté focus sur les joueurs présents dès mercredi prochain à Clairefontaine. Mais nous, on préfère se concentrer sur les grands absents et se demander quel est leur tort.

Payet : le tort d'être blessé

Tout a basculé mercredi soir pour le meneur de jeu de l'Olympique de Marseille. Quand, à la 32e minute de la finale de Ligue Europa, Dimitri Payet quitte prématurément la pelouse. Blessé depuis plusieurs jours, le Réunionnais était resté aux soins ces derniers temps et était ménagé le week-end dernier. Malgré toutes ces précautions, le muscle douloureux du capitaine olympien n'a pas tenu. Pourtant, comme l'a dit Didier Deschamps en conférence de presse hier soir "il était un sérieux prétendant".

Rabiot : le tort d'être Le Duc

Le milieu de terrain formé au Paris Saint-Germain doit son surnom à son élégance sur le terrain ballon au pied. Il doit se dire ce matin que son sobriquet est arrivé aux oreilles du sélectionneur et qu'il ne le voit pas d'un bon oeil.

Présent à l'Euro 2016, appelé régulier de la campagne de qualification et auteur de saisons solide avec le PSG (malgré une dernière saison un poil en retrait), le Parisien paie-t-il ses humeurs "de duc" des derniers mois? Certainement. Son manque d'entrain à dépanner au poste de sentinelle (il a déclaré plusieurs fois qu'il préférait jouer en relayeur) n'a évidemment pas poussé Deschamps à inscrire son nom lorsque le sélectionneur cherchait un remplaçant crédible à Kanté.

C'est dommage. C'est justement grâce à ce poste qu'il pouvait valider son ticket pour la Russie. Et ses déclarations à la sortie d'une froide soirée bulgare (il avait déclaré ne pas être chaud car il avait "peur de se blesser") n'ont pas fait sentir l'âme de guerrier que recherche le vainqueur de 1998.

Le joueur peut maintenant se concentrer sur sa prolongation de contrat avec son club.

Lacazette : le tort de l'habitude

Jamais deux sans trois. Après avoir vécu la coupe du monde 2014 et l'Euro 2016 sur le strapontin des réservistes, Alexandre Lacazette va une nouvelle fois faire du cardio en fin de saison en espérant remplacer au pied levé un attaquant blessé. Le joueur d'Arsenal paie là une concurrence dans son club qu'il n'a pas réussi à éteindre et peut-être aussi d'être bon dans tous les domaines mais excellent dans aucun. Il est surtout victime des choix de Deschamps qui le considère simplement comme un joueur de complément. Et ça dure depuis quatre ans!