Le procès en appel a commencé début février à Bruxelles devant la 18ème chambre. Des supporters des clubs comme le Paris Saint-Germain, Manchester City Football Club et le Standard de Liège, ainsi que deux agents de joueurs de football reprochent au fair-play financier de faire obstacle à la libre concurrence en favorisant les clubs historiques, plus riches et plus anciennement installés.
Avec le FPF, les grands clubs déjà riches continuent à grandir et s’enrichir tandis que les nouveaux arrivants sont fortement limités dans leurs investissements ce qui porte atteinte à la libre concurrence.
Patrick Henry, Jean-Louis Dupont et Martin Hissel, avocats des agents de joueurs et des supporters, ne passaient pas par quatre chemins.
Une double violation de la libre concurrence et de la libre circulation des capitaux
Les avocats insistent, le FPF voulu par l’UEFA ne vise qu’à protéger les plus grands clubs par une restriction des investissements de la concurrence. Ainsi, le fair-play financier violerait directement la libre circulation des capitaux. Selon eux, les grands clubs seront sanctuarisés par le règlement et les petits clubs ne pourront pas lutter, car ils ne seront plus capables d'engager de grands joueurs.
L’objectif du FPF serait d’empêcher des propriétaires de clubs comme le Chelsea Football Club, le PSG ou Manchester City Football Club de faire concurrence aux clubs historiques, plus anciennement installés.
Les agents de joueurs et les supporters demandent que le FPF voulu par l’UEFA soit déclaré nul.
Le Tribunal Arbitral du Sport donne raison au club turc de Galatasaray face à l'UEFA
Pour rappel, le Paris Saint-Germain conteste lui aussi devant le Tribunal Arbitral du Sport la réouverture d'une enquête de l'UEFA à son encontre et justement dans le cadre du fair-play financier.
Le PSG conteste une enquête approfondie estimant avoir déjà répondu à toutes les exigences de l'Instance de Contrôle.
Dans un dossier très similaire, le Tribunal Arbitral du Sport vient de donner raison au club turc de Galatasaray face à l'UEFA. De bon augure pour le club parisien qui vient également d'apporter de solides garanties financières avec l'annonce de son nouveau sponsor maillot, Accor, évalué à 50 millions d'euros par an pendant trois ans.