​Éliminé en 8èmes de finale sur la pelouse du Camp Nou, ​les supporters lyonnais ont du mal à digérer la grotesque simulation de Suarez transformée en pénalty. Si l'OL a été dominé toute la rencontre (comme au match aller), ce penalty est décisif car il permet au Barça de compenser son manque d'efficacité devant les buts en leur permettant enfin d'ouvrir la marque après le 0-0 de l’aller.

Un pénalty accordé sans avoir suivi les règles UEFA

Plus grave encore, Szymon Marciniak, avait accordé ce pénalty sans avoir suivi les règles UEFA qui obligent l’arbitre à attendre l’aval de la VAR avant d’accorder tout pénalty.

Pénalty sifflé sur un plongeon, VAR muette, tous ces détails font grandir le sentiment d’injustice des Rhodaniens d’autant plus que le défenseur lyonnais, Denayer, joue le ballon tout en servant de paillasson aux crampons de l’Uruguayen. La suite vous la connaissez, Messi transforme le pénalty et le Barça prend un ascendant évident sur le match.

Pour se défendre, l'UEFA a reconnu "à demi-mot" avoir eu quelques problèmes avec l'utilisation de la VAR au moment de la simulation de Suarez. Le hasard fait bien les choses, ce bug est tombé au bon moment pour le Barça puisque ce plongeon permet d’ouvrir le score.

Au micro de Movistar, ​on interroge Luis Suarez sur le pénalty : « Je pense que j'ai involontairement marché sur lui, après l'arbitre peut décider de siffler ou non ».

Péché avoué, à demi pardonné, on ne pense pas que Jean-Michel Aulas adhère à la sémantique. Pour lui, la VAR « change le sens du match car il n'y a absolument pas pénalty ». Il insiste sur le carton jaune contre Suarez qui simule. Il avouera ensuite que la VAR n'a pas été un franc succès.

L'antécédent face au PSG en Ligue des champions

Cet aveu de Suarez nous rappelle curieusement celui de Mascherano en 2017 face au PSG. On joue la 85e minute, le score est de 3-1, quand Di Maria part seul au but. Au moment de sa frappe Javier Mascherano tacle froidement par derrière l’ailier du PSG. Tout le monde voyait un pénalty et un rouge direct pour Mascherano sauf l’arbitre qui ne bronchait pas.

Après la rencontre Javier Mascherano avait avoué « C’est clair, qu’il y a faute. Je ne vais pas mentir ». Le défenseur barcelonais est catégorique, il avait bien taclé son compatriote par derrière en pleine surface de réparation.

Aveu similaire à la fin de la demi-finale retour de Ligue des champions en 2009 opposant Chelsea au Barça. Gérard Piqué auteur d’une main volontaire à quelques mètres de l’arbitre, dans sa surface de réparation, avouait : « Pour être honnête, le ballon a touché ma main mais l'arbitre décide ce qu'il veut et il faut respecter ses décisions ». Déclaration qui ne fera pas oublier Didier Drogba et ses propos sur l'arbitrage: « C'est une p... de honte ». Une nouvelle fois la colère gronde, le Barça, n'est pas arbitré comme les autres