Cette fois, le PSG l’a fait. Il a fallu quatre ans pour que le PSG se requalifie en quarts de finale de la Ligue des champions. Avant un match spécial (sans spectateurs à cause du Coronavirus), beaucoup de journalistes et consultants, doutaient de la victoire pour que le club parisien passe enfin ces huitièmes de finale de la coupe d’Europe. Cela était compréhensible car, Meunier, Thiago Silva, Verratti et Herrera n’étaient pas disponibles pour ce huitième de finale. Mais le proverbe a eu raison : les absents ont toujours tort. Aussi, malgré son phénomène Kylian Mbappé (sur le banc à cause d’une angine), le PSG a fait le nécessaire pour, dans l’ensemble du match, dominer et éliminer le Borussia Dortmund.
Erling Haaland, l’auteur très prometteur du doublé au match aller, n’était pas au niveau d’un match de coupe d’Europe. Apte pour cette fois, la star brésilienne Neymar, tant attendue, a été à la hauteur de l’événement…
Une qualification méritée
Dès le début de la rencontre, malgré la méfiance de la malédiction à ce stade et dans ce stade, le PSG essaya d'imposer son jeu. Le Borussia Dortmund devait être vigilant. Après le premier quart d'heure, grâce à un superbe tacle, Presnel Kimpembe empêcha Erling Haaland, en très bonne position, d'ouvrir le score. Le PSG avait clairement la possession du ballon. Sur le côté droit, en dribblant d'un petit pont Zagadou, Ángel Di María ne tomba pas par hasard dans la surface de réparation allemande mais, ce n'était pas l'avis de l'arbitre anglais Anthony Taylor.
Très en jambes jusqu'à en prendre son pied, l'Argentin du PSG lança parfaitement en profondeur, Edinson Cavani. Face aux cages de Bürki, le numéro neuf parisien tira mais sa frappe passait juste à côté du montant droit.
La solution est venue des techniciens de l'équipe et, sur coup de pied arrêté. Sur le côté qui n'est pas son bon pied, Dí Maria enroula bien son corner et, profitant d'une grosse erreur de marquage d'Hakimi, Neymar ouvrit le score d'une tête plongeante près des buts du Borussia Dortmund.
Il signa le 400ème but de sa carrière. La joie exprimée par la star brésilienne, (qui imita la célébration du match aller de l'avant centre norvégien Haaland), était compréhensible. En tout cas, cet unique but qualifiait le PSG mais, connaissant les faits du passé, il n'y avait pas de quoi faire la fête. N'ayant pas dit leur dernier mot, les joueurs du Borussia Dortmund, répondirent mais timidement.
Sur le côté gauche, Guerreiro, servit Jadon Sancho, mais l'Anglais a vu sa frappe captée par Keylor Navas. Le break se faisait à un moment décisif. Dans les arrêts de jeu de la première période, Neymar Junior, tel un grand monsieur, amena une action relayée par Dí Maria et Sarabia. Étrangement placé en position de buteur, Bernat, d'un coup de patte, marqua le deuxième but parisien.
Un collectif est né ?
En deuxième période, le PSG géra solidement et solidairement le score. L'entrée de Julian Brandt, assez déterminé, n'inquiéta pas le meilleur club français. Vraiment en forme, Ángel Di María a failli voir son match récompensé par un coup franc enroulé en pleine lucarne. D'une parade, le gardien de but du Borussia Dortmund sauva les siens.
En fin de match, Neymar accéléra depuis le centre de son camp vers le côté droit. Furieux, Emre Can le poussa et les deux joueurs se chauffèrent. L"Allemand, faible mentalement, poussa encore Neymar. Une bagarre éclata et l'arbitre de la rencontre sortit le carton rouge. Ce mercredi 11 mars au soir, le capitaine Thiago Silva n'était pas présent. Le défenseur brésilien de 35 ans, trop souvent fautif dans les matchs décisifs en Ligue des Champions, était remplacé par Marquinhos. Annoncé en tant que numéro six, il a réussi à être le patron de la défense. Aussi, le travail du milieu relayeur Idrissa Gueye était admirable. Le reste de l'effectif parisien était au niveau. Cette qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions, a rendu euphoriques les supporters.