Le dimanche 17 janvier dernier, le Racing Club de Strasbourg s'est imposé à domicile sur le score de 1-0 face à l'AS Saint-Etienne. Une rencontre qui a été marquée par de nombreuses polémiques, puisque les Verts ont dû jouer le match avec 18 cas de Covid dans toute l'effectif. D'après Claude Puel, les dirigeants du club alsacien ont mis la pression à son club pour jouer coûte que coûte.

L'AS Saint-Etienne ne décolère pas après sa rencontre face à Strasbourg

La polémique enfle énormément du côte de l'AS Saint-Etienne. En effet, il y a quelques heures maintenant, Claude Puel a dénoncé "un manque d'équité" et une situation assez risible au sujet de la décision de la Ligue 1.

Si l'entraîneur des Verts pense notamment à la prochaine rencontre (qui est super importante pour le club puisqu'il s'agit ni plus ni moins que d'un derby face à l'Olympique Lyonnais), le match face au Racing Club de Strasbourg ne passe toujours pas. En effet, ce dimanche 17 janvier, les Verts ont notamment déploré 18 cas de Covid, dont 8 membres de l'encadrement.

Si le règlement prévoit onze cas pour acter un report d'une rencontre, le manager général de l'AS Saint-Etienne dénonce tout de même la situation grotesque et ubuesque à Strasbourg. En effet, selon lui, ce n'est pas tant la Ligue qui est en cause, mais plutôt le Racing Club de Strasbourg. Il déclare notamment qu'il a eu des pressions de la part des dirigeants alsaciens, qui intimaient aux Verts de respecter le règlement et qu'ils seraient vigilants en cas de manquement : "Il fallait jouer coûte que coûte, respecter les règlements sinon nous avions match perdu sur tapis vert".

Jean-Michel Aulas prêt à reporter la rencontre ?

Si l'effectif de l'AS Saint-Etienne est grandement touché par le coronavirus, le club stéphanois déplore également quatre blessés. A moins qu'il y ait onze cas, les Verts devront obligatoirement jouer face à l'Olympique Lyonnais à moins que Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, décide d'accepter la requête afin de reporter la rencontre.

En effet, lors de son émission en radio, Vincent Moscato a déclaré que si Aulas acceptait de reporter la rencontre, il serait un "seigneur". Selon lui, le président, qui prône depuis des années et des années une équité sportive, pourrait prendre une décision de ce genre.

Mais pour le moment, aucun indice nous donne ce scénario version bisounours de la Ligue 1 et il semblerait qu'il n'y ait quasiment aucune chance que l'Olympique Lyonnais puisse prendre ce genre de décisions. Sauf tremblement de terre ou nouveau rebond de l’épidémie de Covid au sein du vestiaire de l'AS Saint-Etienne, le derby aura bien lieu dimanche 24 janvier à 21 heures. Affaire à suivre donc.