La guerre entre l'UEFA, la FIFA d'un côté et les douze clubs du projet de Super League est lancée. Le dimanche 18 avril 2020 pourrait marquer un véritable tournant dans l'histoire du Football mondial et les clubs sont prêts à affronter les instances du football européen et mondial. A la tête de ce projet, Florentino Pérez, le président du Real Madrid souhaiterait donc permettre aux équipes participantes de générer pas moins de 400 millions, sans compter les droits TV. Au milieu de tout ça, les joueurs. L'UEFA par l'intermédiaire de son président Caferin souhaite interdire aux joueurs de porter les couleurs de leur équipe nationale.

Voici une simulation des équipes pour l'Euro 2020.

Un Euro 2020 et une Coupe du monde 2022 au rabais ?

Si vous avez dormi durant les presque 24 dernières heures, on vous rappelle quels sont les clubs qui sont à l'origine du projet de Super League : le Real Madrid, le Barça, l'Atlético de Madrid, l'Inter, l'AC Milan, la Juventus, Manchester City, Manchester United, Arsenal, Liverpool, Chelsea et Tottenham. Dans ces clubs on retrouve une grande partie des meilleurs joueurs du monde dont Leo Messi, Cristiano Ronaldo et tous les autres.

Si la Coupe du monde 2022 est dans toutes les têtes, organisée au Qatar cela pourrait expliquer que le PSG ait décidé de ne pas prendre part au projet, l'Euro 2020 est lui dans quelques semaines.

Le président de l'UEFA, Aleksander Čeferin a annoncé que les joueurs participant à la ligue privée pourraient être interdits de sélections nationales, donc d'Euro et de Coupe du monde. En jetant ce pavé au milieu de la marre, il vient de mettre un sacré coup de pression aux joueurs et pourrait bien chambouler les plans des sélectionneurs.

Voici quelques exemples d'équipes nationales sans leurs meilleurs joueurs durant l'Euro.

Les fans en colère

En annonçant cette nouvelle compétition, les présidents des douze clubs s'attendaient à ne pas faire l'unanimité auprès des instances européennes.

Néanmoins, ils ne s'attendaient pas à ce que leurs propres supporters réagissent violemment. En Angleterre notamment, les frères ennemis de Manchester United et de Liverpool ne font qu'un et n'y ont pas été de main morte pour se payer leurs dirigeants.

En conférence de presse, Aleksander Čeferin en a lui remis une couche : "Je n’arrive pas à comprendre comment les clubs peuvent voir leurs supporters protester et s’en foutre totalement. Et ils sont déjà ultra riches, ils ne sont pas pauvres. Mais ils en veulent toujours plus et plus.

Si vous respectez vos fans, arrêtez ! ". Comme on le disait en début d'article, la guerre ne fait que commencer, elle pourrait être longue et faire des dégâts.