Dans la célèbre émission de télévision espagnole, El Chiringuito, Florentino Pérez, le président du Real Madrid et de la Super League européenne, a pris la parole au lendemain de la naissance du projet qu'il a mené jusqu'à sa fondation aux cotés de 12 autres clubs: Juventus, Milan AC, Inter Milan, Atlético Madrid, Barcelone, Chelsea, Manchester United, Arsenal, Liverpool, Manchester City et Tottenham.

L'homme d'affaires a été sans langue de bois en se justifiant sur la création de la nouvelle compétition et a donné les explications que tout le monde du Football attend.

La situation économique des clubs concernés par la Super League

"Personne n'a rien mis en place, les clubs importants d'Angleterre, d'Italie et d'Espagne doivent trouver une solution à une très mauvaise situation que traverse le football, les grands clubs ont perdu 5 milliard. L'année dernière, nous avions un budget de 800 et nous avons terminé en 700 et cette année au lieu de 900 nous verrons si nous atteindrons les 600, en deux saisons 400 millions de moins. Nous traversons une très mauvaise période".

"Lorsque vous n'avez pas de revenus au-delà de la télévision, la façon de la rentabiliser est de faire des matchs plus attrayants. C'est ainsi que nous commençons à travailler. Nous sommes arrivés à la conclusion qu'en faisant une Super League pendant la semaine, au lieu de la Ligue des champions, nous serions en mesure d'alléger la perte de revenus".

Les motivations pour la création de la Super League

"Le football doit évoluer, comme les entreprises, les gens, les mentalités. Les réseaux ont changé leur comportement et le football doit changer et s'adapter à notre époque. Le football perd de l'intérêt"

"Vous pouvez voir que l'audience diminue et les droits diminuent. Il fallait faire quelque chose. Et avec la pandémie ... Nous sommes tous ruinés. Le football est un sport mondial, nous avons des fans dans toutes les régions du monde. Il a fallu analyser pourquoi les jeunes, de 16 à 24 ans, ne s'intéressent plus au football pourquoi? Parce qu'il y a beaucoup de matches, de mauvaise qualité et ils ont d'autres plateformes pour se distraire... Le football doit s'adapter. Nous comprenons que nous devons changer quelque chose pour rendre ce sport plus attractif dans le monde"

"Les riches? Moi? je ne possède pas le Real Madrid, nous sommes un club de football et nous faisons cela pour sauver le football. On est dans un moment critique."

"Ce que ça génère?

c'est plus d'argent. Un Madrid-Manchester ou Barcelone-Milan ... C'est plus attractif que face à une équipe modeste qui participe à la Ligue des champions."

Les cinq clubs invités

"Cinq clubs viendront par le mérite sportif.

Séville? Parfaitement. C'est ouvert, ce n'est pas une ligue fermée, nous croyons aux mérites de toutes les équipes et elles vont devoir se battre pour jouer une compétition comme celle-ci. Pour le moment, il n'y a que trois pays, on ne sait pas quels critères on va utiliser".

La date du lancement de la Super League

"Nous allons essayer de commencer le plus tôt possible.

Nous allons parler à l'UEFA et à la FIFA, je ne sais pas pourquoi ils sont fâché. L'UEFA a travaillé dans un autre format que, d'abord, je ne comprenais pas, que personne ne comprend et ensuite il ne produit pas les revenus nécessaires pour sauver le football. Quand je dis sauver le football, c'est sauver tout le monde. Ce que nous voulons c'est sauver le football pour qu'il puisse vivre au moins pendant les 20 prochaines années. en paix. La situation est très dramatique".

Les éventuelles sanctions de l'UEFA

Ce sont des menaces de la part de quelqu'un qui confond monopole et propriété. Il ne faut pas menacer, il faut dialoguer. . Ils ne vont pas nous expulser de la Ligue des champions, tout à fait sûr.

Ni de la Liga d'ailleurs, je suis à 100% sur. Il ne va rien se passer (Rire)".

Le PSG

"Nous n'avons pas invité le PSG, nous avons décidé de rester à 12 clubs fondateurs. On n'a pas invités les deux clubs Allemands non plus (Bayern Munich et Borussia Dortmund"

Les règles de cette compétition

"Le VAR et les arbitres seront améliorés, et il y aura fair-play financier et stabilité dans les clubs".

Le FC Barcelone et son nouveau président

"Cela n'a pas été difficile pour moi de convaincre Laporta. Cela aidera Barcelone, qui va par une mauvaise situation économique. . Laporta est sensé et il l'a compris. Cela sauve tout le monde, sauve le football".