Longtemps en tête, l'Olympique de Marseille a été rejoint au score à la 90e minute par Troyes (1-1) ce dimanche à l'occasion de la 26e journée de Ligue 1. Réaliste à défaut d'être brillant, l'OM échoue à se relancer une semaine après sa défaite surprise au Stade Vélodrome contre l'autre promu, Clermont (0-2).

Marseille ne gagne plus

L'Estac sort de la zone rouge et passe 17e grâce à ce nul arraché à domicile, face à l'OM qui reprend aux Niçois la deuxième place. La maîtrise collective des Phocéens n'a eu d'égal que leur déchet offensif, leurs trois tirs cadrés l'ont été par Payet sur phases arrêtées (28e, 34e, 38e).

Marseille perd deux points précieux dans la course à la Ligue des Champions et voit des concurrents se rapprocher. Si Nice n'est qu'à un point, Rennes, Strasbourg et Lens ne sont pas très loin (quatre et sept points).

Adil Rami revoit son ancien coach

En conférence de presse, avant le match de Troyes son nouveau club, contre l'Olympique de Marseille son ancienne équipe, Adil Rami avait chambré quelque peu Lionel Messi. ''Cela fait plaisir de revenir en L1. Je me fais plaisir, je marque des buts. Je suis même en course avec Messi, ce n'est pas rien", a-t-il dit ce qui avait provoqué un petit buzz.

Avant la rencontre contre l'OM, Adil Rami a aussi fait parler de lui, mais pour une toute autre raison. Là encore une histoire avec un Argentin : son ancien coach lors de son passage au FC Séville et qui dirige aujourd'hui Marseille, Jorge Sampaoli. Des rires et une grosse accolade qui ont fait beaucoup parler.

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont commenté en masse les retrouvailles entre les deux hommes.

On a ainsi pu lire sur Twitter :

  • ''Rami + Sampaoli, c'est beau''
  • ''Encore cette fraude de Rami champion du monde sans jouer une seconde''
  • ''J'aurais voulu un but de Rami à la 95e mais ca n'a pas eu lieu, dommage''
  • ''Deux boloss qui se rencontrent lol''

À la fin de la rencontre, Adil Rami était content du point pris. "C’est plus qu’un point pour nous.

C’est limite une victoire. On sort de deux grosses gifles et on a fait preuve de caractère pour redresser la tête. Derrière, ils (les concurrents pour le maintien) sont là et ne lâchent pas non plus. Ce soir, on a montré que l’on n’était pas mort. Il faut garder cet état d’esprit, ils nous restent douze finales", a lancé l'ancien Marseillais au micro de Canal+.

Pour l'Olympique de Marseille, il faudra réagir dimanche prochain dans le choc de la 27e journée de Ligue 1. Ce sera contre Monaco. Un nouveau faux pas et Nice pourrait repasser devant les Olympiens et aussi voir des adversaires comme Rennes et Strasbourg revenir à une petite longueur en cas de défaite...