Ce week-end se jouaient la petite finale et la finale de la Ligue des nations. Plus tôt dans la journée, l’Italie est venue à bout des Pays-Bas 3-2. Plus tard, en soirée, la Croatie affrontait l’Espagne. La confrontation ne pouvait accoucher que d’un vainqueur inédit dans la compétition après les sacres portugais et français.

Dans un match qui s’est prolongé jusqu’en prolongations et aux tirs aux buts, c’est finalement l’Espagne qui s’est imposé 5 tirs aux buts à 4. Après l’explosion de joie lors du dernier pénalty inscrit, le bonheur a laissé place à une analyse pleine de doutes.

La victoire espagnole en Ligue des nations : des joies et des doutes

Il a fallu attendre assez longtemps pour voir les filets trembler. Aucun but n’ayant été inscrit dans cette finale de la 3ème édition de la Ligue des nations, seule la séance de tirs aux buts a offert des buts.

Après 3 pénalty inscrits de chaque côté, Lovro Majer manque le sien, mais Aymeric Laporte rate celui de la victoire. Ce n’est que partie remise car Bruno Petkovic va de nouveau manquer son pénalty. Dani Carvajal n’imitera pas son coéquipier pour cette fois-ci offrir une victoire sur une panenka qui a mis en feu le plateau d’El Chiringuito toujours aussi expressif et bavard.

Après cette joie et émotions retombées, la prise de recul sur le match a laissé place aux doutes sur le niveau et sur l’avenir de cette sélection.

Un long débat autour du coach et de l’ancien sélectionneur Luis Enrique enflamme le plateau, jusque dans le niveau global de l’équipe. Pour certains, il n’y a pas d’illusion à se faire avec cette Ligue des nations car tout se joue à l’Euro ou le Mondial : " Qui vas-tu battre avec ça ? "

Même son de cloche sur le plateau de l’After avec le journaliste du côté de l’Espagne Fred Hermel qui confirme ce ressenti : " Ce soir je vois que celui qui met le but vainqueur, c’est Carvajal, un vétéran, et la défense c’est deux Français, un joueur de 37 ans et un autre de 34 ans. On est très très loin de la grande génération espagnole. "

Luis Enrique, l’Espagne y repense

Ce dimanche, l’Espagne remportait donc la Ligue des nations.

Plus tôt dans la journée, le journal l’Équipe annonçait que le PSG se dirigeait vers la piste Luis Enrique après l'échec Nagelsmann. Pourtant, en relation avec les doutes présents du côté de l’Espagne malgré la victoire, le nom du coach pour un retour en sélection a été évoqué sur le plateau d’El Chiringuito.

Le nom de Luis Enrique est d’abord évoqué sur le plateau avec des avis partagés. Pour certains, le coach actuel Luis de la Fuente est meilleur que Luis Enrique. D’autres ironisent même sur le placement de Rodri auteur d’une saison aboutie par Luis Enrique en tant que défenseur central. Des avis encore plus durs sont présents en accusant l’ancien sélectionneur d’avoir "mené à la ruine totale [l’Espagne] dans le dernier Mondial ", tandis que " Luis Enrique est un meilleur entraîneur que Luis de la Fuente, mais sans le premier, les joueurs sont libres " pour un autre journaliste présent sur le plateau.

Dans la foulée, un sondage est même lancé sur le meilleur sélectionneur pour la Roja entre Luis Enrique et Luis de la Fuente. Les faveurs sont du côté de l’actuel vainqueur de la Ligue des nations. Le PSG a donc de la concurrence, mais la dynamique en Espagne reste sur une conservation de son actuel sélectionneur malgré les doutes.