girls est de retour pour réchauffer le coeur en cette saison propice à se blottir sous la couette ! Elles reviennent donc sur HBO, chaîne américaine productrice de grandes séries telles que Treme, The Wire, Sex and the city ou plus récemment Westworld et le phénomène de société, Game of Thrones.

Girls, c'est les aventures quotidiennes des 4 amies New-Yorkaises, Hannah Horvath, Marnie Michaels, Jessa Johansson et Shoshanna Shapiro, 4 amies vingtenaires un peu perdues entre leurs histoires sentimentales, leur entrée dans la vie professionnelle, un désir de futur épanoui et la réalité d'un monde en crise, bref, en proie aux questionnements existentiels touchant leur génération.

Grâce aux différentes individualités des personnages, c'est un portrait choral qui permet de suivre ces jeunes femmes avec l'appétit de vivre et les peurs qui les accompagnent, les joies d'être ensemble et les tensions qui en découlent. C'est une série qui parle de jeunes, aux jeunes, de cette nouvelle catégorie qu'on peut nommer d'adulescent, sans tomber dans la caricature.

Girls, la voix d'une génération

En effet, Lena Dunham, la scénariste, réalisatrice, co-productrice et interprète (elle incarne le personnage principal Hannah) s'est dressée au fil des saisons de Girls comme une porte voix féministe de cette génération que les marketeurs qualifient de Y. Cela en posant le portrait de jeunes femmes et jeunes hommes avec abondamment de finesse, de drôlerie, une pointe de cynisme et d'humour au second degré.

Des portraits sincères qui amènent beaucoup d'émotions dans cette quête de l'âge adulte. Elle réussit, et c'est peut-être là qu'on peut reconnaître la force de sa création, à toucher quelque chose d'universel en partant du quotidien, en accompagnant les réussites et les échecs, les désirs et les frustrations, les peurs et les angoisses que la vie peut amener.

C'est donc le retour ce dimanche sur HBO de cette série 'journal intime' de la jeunesse new-yorkaise pour notre plus grand plaisir, espérant que cette saison d'adieu soit à la hauteur de notre attachement aux personnages si délicatement dépeints.