Ces derniers jours Christian Quesada fait beaucoup parler de lui suite à une accusation de tentative de corruption de mineur. Une accusation qui s’est accompagnée d'une fouille par la police des affaires de l’ancien champion de l’émission « Douze coups de midi ».

Des images de viols d’enfants

La police a alors retrouvé des dizaines de milliers de fichiers pédopornographiques, des images d’enfants de moins de dix ans qui font froid dans le dos. Ce mardi 2 avril, le procureur de la justice en charge du dossier, a révélé dans l’émission « Touche pas à mon poste » diffusée sur C8, de nouveaux faits concernant l’affaire.

Le procureur révèle ainsi que parmi les milliers de dossiers trouvés, il y a des images et des vidéos de viols d’enfants de moins de dix ans. Des fichiers répartis sur trois ordinateurs différents, mais que toutes les images bien que de gravités différentes sont toutes considérées comme illégales par la loi.

Les animateurs ont pu poser des questions au procureur, en place depuis trois ans, qui répond notamment sur les échanges textuels entre Christian Quesada et son accusatrice. Les conversations montrent que l’ancien champion télévisé demandait à la fillette de se déshabiller et de ne pas en parler à ses parents ou à quiconque.

Une affaire complexe

Le dépôt de plainte de la fillette remonte à 2017, mais il aura fallu attendre début 2019 pour qu’il soit arrêté par la police.

L’enquête a révélé qu’il avait déjà été condamné en 2001 puis en 2009 pour détention d’images pédopornographiques et exhibition publique. Les médias de Bourg en Bresse, où se déroule l’affaire, expliquent que les policiers ont eu du mal à remonter jusqu’à Christian Quesada car ce dernier bloquait ses adresses internet afin qu’on ne remonte pas jusqu’à lui.

Un acte qui témoigne de la préméditation de l’affaire. Christian Quesada a tout de suite avoué détenir de tels fichiers mais n’être jamais passé à l’acte. A l’heure actuelle beaucoup de personnes se demandent pourquoi il a fallu autant de temps avant son arrestation, ce à quoi la justice répond, qu’un tel dossier nécessite le plus de preuves possibles.

De plus, la quantité des fichiers est telle qu’il va falloir entre 6 mois et 1 an pour terminer l’enquête.

Si l’avocate de Christian Quesada a demandé sa libération en attendant le début du procès, il y a peu de chances que cette requête soit acceptée. L’accusé ayant partagé et diffusé certaines de ces images fait de lui un membre d’un réseau. La police travaille à l’heure actuelle pour remonter toutes les pistes et mettre fin à ces pratiques.