C'est en pleurs que Mélanie Dedigama, découverte dans Secret Story, a pris la parole sur Snapchat. Elle s'est exprimée au sujet des attentats subits par le Sri Lanka. Dimanche 21 avril, le pays a été touché par une série d'explosions qui ont visé des églises et des hôtels. Mardi 23, le groupe terroriste État Islamique (EI) a revendiqué les attaques (sans apporter une quelconque preuve pour vérifier la véracité de ces propos). Par le passé, ils avaient déjà affirmé être à l'origine d'autres attentats sans que les enquêtes effectuées ne puissent faire un lien.
Ce sont plusieurs centaines de morts et de blessés qui sont à déplorer, dont un certain nombre de touristes, puisque ce sont des hôtels qui ont notamment été visés. Le Gouvernement Français a annoncé qu'aucun français ne faisait partie des victimes. Mais Mélanie a eu très peur pour sa famille qui se trouve dans ce pays, comme elle l'a expliqué sur Snapchat.
Mélanie est d'origine sri-lankaise !
La candidate a en effet pris la parole sur ses réseaux sociaux : "Voilà j'aimerais passer un message pour toutes les personnes qui ont de la famille au Sri Lanka, toutes les personnes qui sont au Sri Lanka. On vit dans un gros monde de merde. Il y a eu une explosion à Colombo, j'ai eu très très peur. J'ai cru que mon père et ma belle-mère avaient eu quelque chose. Je suis en pensée avec toutes les personnes qui ont de la famille là-bas, toutes les personnes qui vivent là-bas, on vit dans un gros monde de merde".
Une prise de parole peu habituelle, dans un monde où les candidates partagent plutôt leur vie et les bonnes nouvelles, à l'image de Jessica Thivenin qui parle de sa grossesse.
Mélanie a semble-t-il eu très peur puisqu'elle ne parvient à ravaler ses larmes lorsqu'elle s'exprime sur Snapchat. C'est en effet très déstabilisée qu'elle s'exprime.
On s'imagine bien qu'elle a eu très peur pour sa famille qui vit là-bas et qui aurait donc pu être touchée par les attentats. Heureusement pour elle, ni son père ni sa belle-mère ne font partie des victimes.
Un attentat en réponse aux carnages des mosquées en Nouvelle-Zélande
Les premiers éléments de l'enquête visent le groupe islamiste National Thowheeth Jama'ath (NTJ), qui est accusé par les autorités d'être à l'origine de cet attentat au Sri Lanka.
Il s'agirait d'une réponse aux massacres perpétrés dans des mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Des attaques qui avaient fait 50 morts le 15 mars dans un pays connu pour son taux de criminalité très bas.
321 personnes ont trouvé la mort lors des attentats, dont 45 enfants. Les trois églises visées célébraient la messe de Pâques lorsqu'elles ont été touchées. Plus de 500 blessés sont également à déplorer. "Tout le village est devenu cimetière" disent certains locaux, choqués par la violence des explosions. Trois hôtels de luxe ont été frappés par des explosions simultanées. Cet attentat semble viser en priorité les touristes et les catholiques.