Lorsqu'on ne connaît l’auteur que par le bouche-à-oreille ou par le biais de différentes critiques littéraires lues dans les magazines, entre le pour et le contre, on cherche inévitablement, à un moment donné, à en découvrir la plume. On peut ne pas aimer, toutefois il est à constater que souvent, aller vers cette découverte de Marc Lévy, c’est plonger tout droit vers une véritable addiction. Car Marc Lévy, ce sont des histoires passionnantes rédigées dans un style d’une fluidité surprenante et néanmoins prenante qui ne vous laissent pas sur le bord de la route.

« La dernière des Stanfield », tout juste sorti de presse le 19 avril dernier, ne déroge donc pas à la règle, trouvant sa place absolument méritée dans le cœur des lecteurs, tant de la première heure que de la dernière.

Des secrets de famille insoupçonnés dans 'La dernière des Stanflied'

Au cœur d’une famille unie, mais un peu fofolle, on découvre Eleanor-Rigby Donovan, jumelle de Michel - ce dernier est atteint du syndrome d’Asperger, ce qui le rend un peu particulier, mais fort attachant – et leur sœur cadette Maggie, une jeune femme au caractère bien trempé, mais avec un cœur immense. Eleanor, journaliste est alors âgée de 35 ans. Voilà un an qu’ils ont perdu leur mère lorsqu’une lettre anonyme est adressée à Eleanor.

Cette lettre est messagère d’interrogations pour la jeune femme sur des faits concernant sa mère qui seraient survenus 35 ans plus tôt. Eleanor croyait tout savoir de la jeunesse de ses parents, notamment à propos de leur rencontre. Cette missive vient chambouler ce passé, celui de sa mère surtout. Par ailleurs, Georges, un autre personnage du même âge, reçoit lui aussi une lettre, tout aussi anonyme, lui suggérant de s’informer sur son père pour le moins absent.

À force de recherches, de l’un comme de l’autre, des secrets de famille vont se révéler, poussant Eleanor et Georges à se rencontrer immanquablement.

'La dernière des Stanflied', plus qu’un roman, une réussite !

Marc Lévy nous mène au cœur d’une enquête familiale où les révélations se font jour au fil des pages. Le lecteur s’interroge inévitablement, mais trouve réponse à ses questionnements au fur et à mesure de son avancée dans l’histoire.

Dans cette quête de vérité, le lecteur est captivé tant par le style de l'auteur, qui ne laisse place à aucune lassitude, que par l'histoire elle-même qui pique inlassablement la curiosité. « La dernière des Stanfield » est un énième petit bijou signé Marc Lévy, et on n'en attendait pas moins de l'auteur !