La ville de Vichy, comme beaucoup de villes en France, est envahie par une bande de corbeaux, choucas, corneilles et étourneaux. Ils sont chaque année plus nombreux malgré tous les moyens mis en oeuvre pour les éloigner du centre ville, leur lieu de prédilection.

Des nuisances pour les riverains

Si vous avez le privilège d'habiter un appartement ou une maison en bordure d'un parc arboré magnifique, ce plaisir se transforme en cauchemar à cause des corbeaux. En effet, outre que, malgré les doubles vitrages, vous entendez les cris désagréables de ces volatiles, vous sentez des odeurs nauséabondes pénétrer chez vous dès les premières chaleurs et les premières pluies.

La pluie qui tombe sur la fiente sèche et gorgée de soleil exhale un parfum aussi fétide qu'un vomi d'enfant dans une voiture.

Des moyens de choc pour des résultats décevants

Pendant une semaine tous les soirs au coucher du soleil, les employés municipaux font exploser des pétards sous les arbres, lancent des fusées éclairantes, diffusent les reproductions de cris de rapaces, leurs ennemis cruels. Ce tintamarre dure deux heures, ce qui est la limite du supportable pour les habitants des alentours.

Seuls les passereaux ne résistent pas à ce régime de terreur, ils s'envolent après ce traitement mais, comme ils n'ont pas de mémoire, ils reviennent la saison suivante. Les corbeaux, beaucoup plus intelligents, ont compris que c'était du bluff.

Ils restent, ils maintiennent leurs habitudes, à savoir, répandre leurs fientes un peu partout, surtout sur les bancs publics, et croasser une bonne partie de la nuit.

La ville de Vichy a également détruit plusieurs nids au printemps avec le concours d'"alpinistes" chargés de cette tâche ingrate, cependant ces oiseaux persévérants les ont reconstruits jusqu'à épuisement...

des hommes.

Il reste à trouver des solutions plus efficaces...

À part des méthodes radicales telles que couper les arbres, lâcher de véritables éperviers dans les parcs ou répandre des graines empoisonnées qui risquent de nuire à certaines espèces non concernées, que préconisez-vous ?