Nazino, surnommée l’île de la mort ou l’île cannibale, représente une petite portion de terre située en Sibérie. Dans le Grand Nord hostile. Son passé est sombre et demeurât même secret pendant de nombreuses années.

Son histoire funeste démarre en 1933, lorsque l’Union soviétique, sous la conduite de Staline, voulait d’un ‘’état pur’’. Le célèbre dirigeant n’avait alors pas de temps à perdre avec tous ceux qu’il considérait comme ne cadrant pas avec sa vision idyllique de l’état et du peuple russe tel qu’il devrait être. Staline décidât alors d’envoyer une partie de ces indésirables sur une île hostile perdue, peu connue, sauvage : Nazino, une terre située au milieu du fleuve Ob, à 800 kilomètres de Tomsk.

Les victimes de cette déportation furent 6000 handicapés, chômeurs, sans-abri, qui ont été choisis pour démarrer une nouvelle vie dans cette région peu accueillante. Ils sont tous partis sans nourriture, sans toits, sans même de vêtements de rechange, mais avec de la farine comme unique moyen de subsistance jusqu’à l’arrivée.

27 personnes sont mortes avant même d’avoir atteint la destination voulue. 300 moururent la première nuit, incapables de survivre aux températures glaciales. Les nombreux survivants ont alors essayé de mélanger la farine à l’eau du fleuve, ce qui a rendu malade une grande partie des membres du large groupe. Certains essayèrent de vite s’échapper sur des radeaux de fortunes, avant d’être abattus par des gardes ou de mourir noyés.

Les cadavres commencèrent alors à s’empiler sur l’île. Et la situation, déjà horrible, commençât à sombrer dans le sordide le plus total…

Une île remplie de cannibales et de fantômes

Les premiers actes de cannibalisme ne tardèrent pas à être signalés sur l’île de Nazino. Tous les malheureux survivants n’avaient en effet pas d’autres choix que d’arracher des organes humains afin de manger de la viande.

Les premiers meurtres survinrent alors.

Les évènements échappèrent à tout contrôle, malgré la présence des gardes qui ne pouvaient qu’assister à la sauvagerie ambiante. Au point de devenir eux-mêmes fous.

Le gouvernement russe réalisât, au bout d’un mois, le sérieux de la situation. Des renforts vinrent pour condamner des occupants de l’île pour cannibalisme, et constater la mort d’au moins 4000 citoyens dans le secret le plus total.

La vérité éclatât en 1988, lorsqu’un historien local partit à la recherche des documents perdus qui attestent de l’existence de cette expérience. Ceux-ci ont été publiés en 2002.

Mais nous ne connaissons pas encore l’histoire complète de Nazino, coin maudit où l’on rapporte la présence de fantômes…