Vous aimez les films de guerre, les histoires de vengeance, le Mexique et surtout les navets trop vite oubliés mettant en scène Sylvester Stallone ou Arnold Schwarzenegger ? Nul doute que "Ultime Vengeance 2 : les origines" devrait vous plaire. Le film raconte l’histoire de Racer Panazzio (interprété par Pio Marmaï) dont le destin bascule lorsque sa bien-aimée, Maria (Charlotte Ranson) est assassinée par un tir de rafale alors que les tourtereaux dégustaient une saucisse à la foire agricole de San Diego. Animé par un désir de vengeance, l’ancien soldat (au CV impressionnant puisqu’il a servit dans à peu près toutes les guerres et que c’est à lui que l’on doit la mort d’Oussama Ben Laden) ira traquer les responsables de la mort de Maria jusqu’au Mexique.
Ultime Vengeance 2 : le film (confiné) de Pio Marmaï est sorti et il décoiffe
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— Konbini France (@KonbiniFr) July 7, 2020
Du 100% fait-maison
Du casting au lieu de tournage, en passant par le matériel, le film dans son entièreté est une ode à la débrouille. C’est ainsi que l’on retrouve à l’écran les amis, la compagne ou encore le père de Pio Marmaï, bien évidemment pas acteurs, se livrant la réplique via un doublage aux petits oignons, où les voix surjouées oublient parfois de se caler sur le mouvement des lèvres.
Le court-métrage, entièrement filmé à l’iPhone durant le confinement, peut également se targuer d’un budget plus que raisonnable. D’après Pio Marmaï, invité sur le plateau de "Quotidien" le 11 juin dernier pour parler de ce projet azimuté, l’équipe aurait déboursé au total une centaine de “dollars” (car l’histoire se passe en Amérique, souvenez-vous) pour réaliser "Ultime Vengeance 2".
La crème du système D
Forcément, on est loin des studios de cinéma hollywoodien. Mais qu’à cela ne tienne, Pio Marmaï et son équipe ont su exploiter les moyens du bord. Ainsi, en guise de sang, vous pourrez retrouver la sempiternelle sauce tomate - un brin épaisse qui plus est, afin de réduire toute trace de réalisme à néant.
Les lieux et panneaux d’affichage sont symbolisés par une simple feuille A4 grossièrement collée sur un mur en crépi. Dans la chambre d'hôpital (un passage inévitable dans ce type de film), la perfusion semble être le résultat d’un sac de congélation suspendu à un cintre, et vous savez que le héros est arrivé sur les terres mexicaines grâce à la présence d’un cactus gonflable.
Le do-it-yourself incarné, en somme.
Le court-métrage de 19 minutes, disponible sur Youtube, rencontre déjà un furieux succès auprès des spectateurs avec 11 000 vues en trois jours. Certains pressentant même un Oscar très prochainement. Il faut dire que Pio Marmaï teasait déjà le film sur les réseaux depuis avril, et que l’attente était devenu insoutenable pour certains. Visiblement, les fans n’ont pas été déçus. Bientôt un "Ultime Vengeance 3" ?