Le Brexit est plus proche que jamais. Ce jeudi, Donald Tusk, le président du Conseil européen, a déclaré que les dirigeants se réuniraient le dimanche 25 novembre au matin, à moins que 'quelque chose d'extraordinaire ne se produise' d'ici là. Le but de ce sommet sera de 'finaliser et formaliser' l'accord sur le Brexit. Le Royaume-Uni voit donc la sortie de l'Union européenne se rapprocher à grands pas.

Donald Tusk a exposé son intention de consulter les États membres, bien qu'il les ait exhortés à ne pas donner suite à leurs préoccupations concernant le fait que le Royaume-Uni soit doté d'une union douanière.

'Depuis le tout début, nous ne doutons pas que le Brexit est une situation de perdant-perdant et nos négociations portent uniquement sur le contrôle des dommages', a lancé le président du Conseil européen.

'Limiter les dommages du Brexit', selon Donald Tusk

Donald Tusk a appelé les ambassadeurs de l'Union européenne à ne pas faire 'trop de commentaires' lorsqu'ils examineront le texte juridique vendredi. Lundi, les ministres des 27 États membres se réuniront. Le président du Conseil européen a également déclaré que les ambassadeurs de l'UE envisageraient de réviser le mandat confié à Michel Barnier, qui mène les négociations sur le Brexit, afin d'aborder en profondeur le sujet des relations futures.

Michel Barnier a d'ailleurs assuré que l'accord, qui doit être signé le 25 novembre, est 'juste et équilibré'. Le Français estime cependant qu'il reste encore un long chemin à parcourir, tout en précisant que 'nous n'avons pas de temps à perdre'. Un Conseil européen également inquiet de la situation au Royaume-Uni.

Le ministre britannique chargé du Brexit démissionne

Theresa May devrait prochainement se retrouver en grande difficulté, elle qui s'est exprimée concernant cet accord et sa prochaine ratification. Mercredi soir, elle a affirmé qu'il y avait eu 'décision collective du cabinet d'accepter l'accord de retrait et le projet de déclaration politique'.

Une position qui a rapidement volé en éclats.

Le ministre chargé du Brexit, Dominic Raab, aurait déclaré à ses collègues qu'il s'agissait d'un accord 'indéfendable'. Il a donc annoncé sa démission. Le secrétaire d’État chargé de l'Irlande du Nord a lui aussi claqué la porte, laissant le gouvernement britannique en position de faiblesse, puisque d'autres démissions pourraient suivre dans les heures qui viennent.