Mais où s'arrêtera le Coronavirus ? Aujourd'hui, les chercheurs et les différents membres de gouvernements ne sont pas sur la même longueur d'onde. On le voit bien, le célèbre professeur Raoult a une façon de voir les choses bien différente des autres médecins. Pour les chefs d'Etat, c'est un peu la même chose car les règles changent d'un pays à l'autre. Ainsi, pour améliorer les connaissances de l'homme sur la pandémie de SARS-CoV-2, de nombreuses études sont menées.

Alors que l'on est encore loin de gagner cette guerre sanitaire, un nouveau danger pourrait frapper: ce sont les porcs qui pourraient être concernés.

Une nouvelle forme découverte en 2016 ?

Oui, la question peut porter à confusion, il est difficile de mettre "nouveauté" et 2016 dans la même phrase. Néanmoins, les éléments de l'étude qui ont été dévoilés prêtent à confusion. Il s'agit du SADS-CoV. Son nom signifie "coronavirus du syndrome de la diarrhée aiguë porcine". Le décor est donc planté. Néanmoins, si aujourd'hui encore, on ne connait pas l'origine exacte de l'apparition de la COVID-19 dans le monde, il semblerait que le type SADS-CoV qui touche les porcs soit le résultat d'une contamination via les chauves-souris.

Si l'on compare les deux types de Coronavirus, on s'aperçoit rapidement que les symptômes ne sont pas les mêmes. Celui qui touche l'humanité s'attaque au poumon et provoque notamment des grandes difficultés respiratoires, alors que celui qui touche les porcs s'attaque aux intestins. Inutile de rappeler qu'aujourd'hui, le nombre de personnes positives au COVID-19 ne cesse d'augmenter en France et la situation devient dramatique.

La prochaine pandémie ?

Si l'homme pense régulièrement tout savoir sur tout, la nature lui rappelle qu'il est vulnérable. Dans sa dernière conférence de presse, Olivier Véran avait déclaré qu'il existait des millions de virus et que si certains étaient inoffensifs pour l'homme, d'autres étaient dangereux.

Selon une étude publiée il y a quelques jours par des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord, l'homme pourrait être contaminé par cette forme de SADS-CoV, alors qu'ils étaient jusqu'alors intouchables. Les chercheurs en charge de l'étude ont réussi à infecter des cellules humaines du poumon, du foie... et surtout celles de l'intestin.

Suite à la publication de ces résultats, le professeur Ralph Beric, co-auteur de l'étude, a lancé un cri d'alarme selon lui et cette situation pourrait être encore plus dramatique que celle que nous vivons actuellement: "Alors que nombre d'observateurs se focalisent sur les betacoronavirus SARS et MERS, les alphacoronavirus pourraient se montrer aussi, voire plus, dangereux pour la santé humaine, étant donné leur potentiel pour sauter la barrière des espèces", a-t-il déclaré.Faut-il s'habituer à vivre avec une situation comme celle d'aujourd'hui dans les années à venir ?

Le port du masque deviendra-t-il notre quotidien ? Qu'en est-il des recherches et de la création des vaccins ? De nombreuses questions auxquelles il est aujourd'hui difficile, voire impossible de répondre.