Marre de la vie morose et isolée liée au confinement, les gens ne ratent aucune occasion pour faire la fête, quitte à mettre en danger leur vie et celle des autres ainsi qu’à payer une amende. La police marseillaise vient de surprendre dans la nuit de samedi 12 au dimanche 13 dimanche près de 500 personnes qui ont fait la fête dans une propriété privée. Tout se déroulait en cachette.

500 fêtards clandestins évacués par la police marseillaise pendant le confinement

Tout se déroule dans la grande salle d’une propriété privée située boulevard de Plombières, dans le 14e arrondissement de Marseille.

Insoucieux de ce qui allait se passer, près de 500 fêtards clandestins ont été surpris par la police en train de danser et de boire, dans une ambiance festive et survoltée. Mais il ne s’agit pas d’une fête privée, mais d’un rendez-vous bien organisé en amont. D’après les informations recueillies, les organisateurs avaient loué cette grande salle sous prétexte d’y stocker de la marchandise, en tant qu’association. Ils ont facturé l’entrée à la soirée à 150 euros d’après les témoignages de certains participants. Ce tarif inclut la boisson offerte aux 2 personnes. Et à vrai dire, les organisateurs ont réussi leur coup parce qu’environ 500 personnes ont répondu présents à leur appel.

Une enquête pour « mise en danger de la vie d’autrui » menée

Dès qu’elle a été alertée, la police a très vite réagi. Elle a procédé immédiatement à l’évacuation des fêtards clandestins, tout en dressant des amendes à leur encontre. Tout s’est passé tout de même dans le calme. Aucune interpellation n’a été émise. Malheureusement, la police marseillaise n’a pas pu mettre la main sur les organisateurs pendant la soirée.

Mais, l’enquête est ouverte pour les rechercher. D’après elle, c’est une mise en danger de la vie d’autrui. Il faut noter que les gestes barrières n’ont pas été respectés pendant la soirée. Seulement quelques-uns des fêtards clandestins ont porté leur masque tout au long de cette occasion. C’est à cause d’une telle inconscience que le nombre des cas enregistrés ne cesse d’augmenter de jour en jour.

Confinement : la police travaille dur

Même si les salles de spectacle et les discothèques sont maintenues closes jusqu’à présent, cela n’empêche pas les Français de faire la fête et de se regrouper en cachette. Même le port de masque devient un sérieux problème dans l’Hexagone. Une situation qui rend difficile la tâche à la police. Ce qui pourrait expliquer ce chiffre de contamination qui ne baisse plus en France. En plus du froid, le relâchement des comportements joue un grand rôle, selon le gouvernement, lors de la conférence de presse ce jeudi 10 décembre.