Parmi les gouvernements les plus proches, ou plutôt devrait-on dire, les moins éloignés du régime de Pyongyang, on trouve les pays communistes d'Asie comme la Chine ou le Vietnam. Alliés historiques de Pyongyang, ces Etats n'en demeurent pas moins fermes face aux actes outranciers de leur petit frère nord-coréen, qui se démultiplient depuis la mort de Kim-Jong-Il et l'accession au pouvoir de Kim-Jong-Un. Résultat : Pyongyang reste isolée sur le plan international.

Des accords fragiles

La Malaisie et la Corée du Nord ont réciproquement décidé d'annuler l'un de leurs accords, qui stipulait que les ressortissants de l'un et l'autre pays pouvaient se rendre chez l'autre sans visa préalable.

Donc, c'est un coup dur pour l'économie nord-coréenne, qui ne pourra plus faire travailler ses ouvriers en Malaisie. De plus, à cause des récents essais nucléaires de Pyongyang, même son plus puissant allié frontalier, à savoir Pékin, a décidé, comme sanction économique, de mettre fin aux importations de charbon de Corée du Nord. Pourtant, la Chine était le seul pays convié au dernier défilé militaire de Pyongyang. Bref, les points d'appui du régime nord-coréen en Asie s'effritent peu à peu à cause de cette attitude outrancière.