Voici quelques dates de 2017 à retenir absolument. C’est un florilège de 12 événements choisis parmi les continents asiatiques, américains et européens, les plus marquants de la scène internationale. Ce sont des épisodes qui ne manqueront pas de faire parler d’eux encore en 2018.

Sur le continent asiatique

Le 13 février 2017, Kim Jong-Nam, en exil depuis 13 ans, demi-frère de Kim Jong-u, attend un vol pour Macao dans un aéroport de Kuala Lumpur en Malaisie, quand deux femmes lui projettent un liquide empoisonné au visage. Il décède en cours de route dans l’ambulance.

Le régime nord-coréen dément toute implication dans cet assassinat.

Le 16 avril 2017, le président Recep Tayyip Erdogan se félicite de la victoire du oui au référendum sur une réforme constitutionnelle consistant à supprimer le poste de Premier ministre au profit d’un hyperprésident déjà suspecté de « dérive autoritaire ».

Le 3 septembre 2017, Pyongyang teste une bombe H, 16 fois plus puissante que celle d’Hiroshima, et suffisamment petite pour être montée sur un missile sur le site d’essai de Punggye-ri. Une huitième résolution de sanction contre la Corée du Nord est votée par le conseil de sécurité. Trump menace.

Le 9 juillet 2017, À Bagdad (Irak), des habitants en liesse chantent et dansent.

Après neuf mois de combat, l’Irak reprend Mossoul des mains des jihadistes. Ce succès est largement célébré dans tout le pays.

Le 24 octobre 2017, Xi Jinping, plus puissant dirigeant du Parti communiste chinois, à l’égal de Mao, voit son nom figurer dans la charte du parti alors qu’il est encore à la tête du pays. Un statut similaire à celui de grand timonier, dont hérite l’homme de 64 ans qui pourrait être comme Mao, dirigeant à vie du parti qui dénombre le plus d’adhérents au monde.

Sur le continent américain

Le 20 janvier 2017, Donald Trump prononce son discours d’investiture devant le Capitole. Le cinéma boycotte l’avènement, le public venu assister au commencement du début de l’aventure est moins nombreux que pour les précédentes cérémonies. Les premiers mots du président des États unis sont les mêmes que ceux du candidat : cataclysmiques.

« À partir d’aujourd’hui, ce sera l’Amérique d’abord », déclare-t-il

Aoutseptembre 2017, Katia, Harvey, Irma, José ou Maria sont les noms des ouragans qui ravagent les Caraïbes et les Etats-Unis. Rafales de plus de 100 km/h, fortes pluies, vagues avec des creux de 8 mètres, évacuation record en Floride. Les dégâts sont lourds de conséquences.

Le 4 décembre 2017, le président américain déclare qu’il reconnait Jérusalem comme capitale d’Israël, une décision qui change radicalement la stratégie américaine pour trouver une issue au conflit israélo-palestinien. Le reste du monde s’inquiète. Les palestiniens, l’ONU, le Royaume-Uni, la France, la Chine, la Syrie, le pape François, l’Iran, la Turquie, le Pakistan, l’Union européenne, les anciens présidents américains réagissent et condamnent la décision qui va déplacer l’ambassade à Jérusalem dans trois à quatre ans.

Sur le continent européen

Le 14 mai 2017, les Français scotchent le monde entier en plaçant Emmanuel Macron à la tête de leur pays, un jeune homme de 40 ans aux faux airs de John Kennedy, sans grand parti derrière lui va casser la vision partisane de la politique. L’ascension de ce phénomène a été suivie et commentée par toute la presse mondiale.

Le 8 juin 2017, Thérésa May ressaisit le bâton tendu pour se faire battre. Les élections anticipées n’ont pas eu le résultat escompté, elle a perdu un scrutin qu’elle ne devait pas perdre en théorie. Démunis de la majorité absolue au Parlement, les conservateurs l’accusent d’avoir mené une mauvaise campagne, elle se retrouve fragilisée.

Le 24 septembre 2017, Angela Merkel occupera donc le poste de chancelière pour la quatrième fois consécutive à l’issue des élections législatives tenues en Allemagne ce dimanche 24 septembre.

L’Union chrétienne-démocrate n’obtient que 33 % des voix, l’extrême droite entre au Bundestag avec 13 % des suffrages et forte d’un groupe de 90 députés.

Le 1er octobre 2017, le référendum d’autodétermination de la région Catalogne livre ses résultats : « oui » à l’indépendance de la région espagnole, avec 90 % des suffrages exprimés. Des centaines d’habitants se sont massés devant les bureaux de vote à Barcelone et dans d’autres villes catalanes, pour s’assurer de participer au scrutin, interdit par les autorités du pays.