Trois jours durant, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et ses alliés à travers le monde ont porté leur soutien massif au peuple iranien. Depuis Ashraf 3 en Albanie, où sont réfugiés les deniers exilés du camp d’Ashraf et de Camp Liberty, le CNRI a organisé son grand rassemblement annuel pour un Iran libre et démocratique. Cette réunion internationale, d’ordinaire organisée à Paris, s’est tenue cette fois depuis un lieu hautement symbolique pour les résistants à la révolution islamique.
Le soutien au peuple iranien s’affiche dans le monde entier
C’était la première fois au monde qu’une telle ‘téléconférence internationale’ de cette ampleur était organisée en direct.
Ce 17 juillet 2020, un bon millier de personnalités politiques et cultuelles de premier plan, provenant de tous les horizons géographiques ont manifesté leur soutien appuyé à la résistance du peuple iranien. Dans plus de 100 villes à travers le globe, des écrans géants ont été installés pour une journée de conférence suivie également dans des milliers de lieux différents (30 000 plus exactement), en direct, dans le monde entier y compris en Iran. Les Etats-Unis, le Canada, la France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande, l’Italie, mais également la Jordanie, l’Algérie, l’Irak ou le Yémen étaient autant de nations représentées lors de cette grande journée pour la liberté du peuple iranien.
Tour à tour, les différents intervenants se sont relayés pour exprimer leurs sentiments vis-à-vis du pouvoir Iranien. De Rudy Giuliani à Ingrid Betancourt en passant par Rama Yade ou Sid Ahmed Ghozali, tous ont fait le constat de l’échec patent du régime théocratique ; gestion économique catastrophique d’un pays aux ressources pourtant immenses, gestion sociale déplorable voire définitivement nulle, irrespect incroyable des droits humains les plus fondamentaux, répression ultra-violente d’un peuple qui ne demande qu’une chose ; prendre le droit d’exprimer sereinement ses opinions, quelles qu’elles soient.
Un vibrant hommage aux victimes des massacres de l’été 1988
Il y a 32 ans, le guide suprême, cofondateur du régime en 1979, Rouhollah Khomeyni, lassé de la défiance déjà organisée des moudjahidines du peuple, décidait de lancer une fatwa condamnant à mort quiconque était emprisonné dans ses geôles et s’affirmait comme sympathisant de la résistance politique.
Bilan ; plus de 30 000 personnes ont péri, la plupart pendus par leurs geôliers, après un procès succinct de moins de 5 minutes, organisé à la va-vite dans l’infirmerie ou dans le réfectoire de leurs prisons. Un véritable massacre permettant au régime d’asseoir encore un peu plus son autoritarisme sanglant.
Ce n’était pas la première fois que le guide suprême et les mollahs s’en prenaient directement au peuple. Et pas la dernière non si l’on en juge seulement par le bilan de 1 500 tués lors des toutes dernières émeutes au pays. Mais cette fois, il ne s’agissait aucunement d’une répression à une manifestation, mais bien de l’organisation de l’exécution de plus de 30 000 personnes. Et peu importe qu’il eût s’agit d’un homme ou d’une femme, même enceinte.
Samedi 18 juillet, Maryam Radjavi et le CNRI ont rendu un vibrant hommage à ces victimes de la tyrannie religieuse iranienne passées sous silence.
Un régime terroriste, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays
Si la répression se fait forte à l’intérieur du pays, la volonté de convertir le monde à la vision défiguré et très personnelle de l’islam des mollahs n’est pas plus douce. La théocratie dissimule les faiblesses fondamentales d’un régime médiéval en exportant le terrorisme et l’extrémisme. Par conséquent, il va de soi qu’offrir des concessions et des incitations au régime ne fera qu’encourager les mollahs et intensifier leur terrorisme. C’était le thème principal de la troisième journée de conférences à Ashraf 3 le weekend du 17 juillet.
Le CNRI et ses soutiens appellent la communauté internationale à plus de fermeté avec l’Iran. Et notamment avec ses ambassades, qui, sous des dehors diplomatiques, regorgent d’agents du renseignement prêts à perpétrer un attentat quelconque. L’un des derniers exemples en date est la tentative d’attentat à l’encontre du grand rassemblement pour un Iran libre et démocratique qui s’était tenu à Villepinte à la fin du mois de juin 2018. La coordination des polices Belges, Allemandes et Françaises avait permis d’éviter un bain de sang commandité par le pouvoir en Iran. Le procès du principal responsable, officiellement diplomate au sein de l’ambassade d’Iran à Vienne, et des 3 complices a d’ailleurs débuté au début du mois de juillet. Il devient donc impératif de fermer les ambassades iraniennes partout dans le monde et de couper les relations diplomatiques et commerciales avec les mollahs.