Ce vendredi 17 juillet se tiendra le grand rassemblement annuel pou l'Iran libre et démocratique. Comme chaque année, des centaines de personnalités et de politiques du monde entier se relaieront à la tribune pour exprimer leur soutien à la résistance et exhorter les dernières puissances occidentales à suivre le chemin de la sagesse et à cesser leurs politiques de complaisance vis-à-vis de l’état Iranien.

Le plus grand rassemblement en ligne jamais organisé

Contrairement aux années précédentes, ce grand rassemblement ne se tiendra pas en région parisienne.

Covid-19 oblige, les mesures de précaution ont entraîné le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) à imaginer une autre forme de rendez-vous. Le plus grand rassemblement en ligne jamais organisé, verra la participation de dizaines de milliers de personnes à partir de milliers de points à travers le monde, dont la cité d’Achraf 3 en Albanie qui accueille depuis septembre 2017 les résistants iraniens qui aspirent à un changement démocratique dans leur pays.

A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle. Depuis leurs tribunes respectives sur Zoom Vidéo Communications, les différents participants à ce rassemblement pour un Iran libre et pluraliste feront entendre leurs voix au reste du monde.

Il faut en effet préciser que l’intégralité de la journée sera retransmise sur écran géants au cœur des principales capitales du monde.

Ces prises de parole multiples et variées sont destinées à soutenir la résistance sur le terrain, qui œuvre depuis la spoliation du pouvoir par Rouhollah Khomeiny en 1979 après le renversement du Shah Pahlavi.

Les Iraniens ne manqueront rien des discours militants qui seront prononcé ce 17 juillet. A moins que l’état iranien ne décide de couper tous les faisceaux internet et satellite afin d’interdire l’accès de ce contenu à la population. Bien mal lui prendrait d’ajouter la censure à la terreur, à l’incurie et à l’impéritie.

Iran: un pays au bord du gouffre

Depuis sa naissance, le régime iranien voit se succéder les crises et ne connaît qu’une seule méthode pour tenter de les résorber ; la répression, au pays comme en dehors des frontières de l’Etat. Depuis 2017, les émeutes se multiplient partout dans le pays et se sont même renforcées en novembre 2019 à l’annonce des hausses drastiques du prix de l’essence.

Les manifestants ont attaqué des centres de répression, notamment des centres gouvernementaux, des postes de sécurité et des banques, des stations-service et des séminaires religieux affiliés à l’Etat, en particulier les bases du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Des centaines de bâtiments ont été incendiés ou ont subi de graves dommages.

En réponse à cette colère, point de surprise, la violence de la répression (1500 tués) pour sauvegarder un Etat pourtant déliquescent.

L’OMPI prend définitivement le dessus

Brocardée par les lobbies occidentaux des mollahs, reléguée au rang de grain de sable, réduite à la portion congrue dans l’œil des "experts", l’Organisation des Moudjahidines du Peuple Iranien tient désormais le pavé au pays. Tous reconnaissent son implication de premier ordre, jusqu’aux plus hautes strates de l’Etat.

Le régime théocratique multiplie les erreurs, y compris dans sa communication. Il abat un avion de ligne Ukrainien le 8 janvier dernier. Après avoir accusé la terre entière d’un vaste complot fomenté contre lui, il finit par admettre qu’il était bien le responsable de cette "erreur".

Erreur fatale à des passagers qui ne demandaient rien. Erreur qui a conduit la population à reprendre la rue et à boycotter les élections législatives de février. Le désamour entre le peuple et ses gouvernants a désormais atteint un point irréversible. La panique se fait sentir à un point tel que les principaux dirigeants du pays se déchirent entre eux, rejetant chacun la faute du désastre sur l’autre.

Le grand rassemblement pour la liberté du peuple iranien intervient au meilleur des moments. Alors que les manifestations reprennent de plus belle, que le pouvoir défaille et que, l’espoir chevillé au corps, la détermination brandie comme un étendard et la colère comme une arme, la population est prête à renverser la tyrannie…