La 9ème édition du SAGO (Salon de l'Action Gouvernementale du Cameroun), a vu un étalage de plusieurs instances institutionnelles et administratives mettre en exergue les particularités qu'elles desservent à travers leur actionnariat. Acté sous le thème de l'amélioration des prestations rendues aux usagers des services publics au Cameroun, cet évènement s'est déroulé sur trois jours (du 22 au 25 septembre 2020) au PAPOSY (Palais Polyvalent des Sports).

Dès l'entame, de nombreux stands étaient érigés dans un ordre systémique en ouvrant ainsi la possibilité aux usagers et au public d'avoir une meilleure approche de l'action gouvernementale.

Le stand du Ministère de la Communication (Mincom) s'est par ailleurs illustré avec cette particularité d'informer les visiteurs et également les professionnels du domaine. En effet, le Mincom durant cette édition du SAGO a axé son angle vers la planification structurante de "la création d'une entreprise de communication audiovisuelle" et aussi pour "l'ouverture d'une régie publicitaire ou d'une agence conseil".

Une pyramide institutionnelle dédiée à la communication

Guidée par la Direction de l'Ingénierie de la Communication du Mincom, la création d'une entreprise audiovisuelle se subdivise en plusieurs étapes. Elle se compose en effet en deux parties. Il existe la partie juridico-administrative et la partie juridoco-technique.

Dans cette première phase de création, le Mincom recommande d'avoir une constitution du dossier qui respecte les normes établies selon la législation. La constitution du dossier prône ainsi l'acquisition d'une demande de licence de création et d'exploitation, des statuts notariés de l'entreprise, un imprimé spécial dûment rempli, une copie certifiée conforme de la Carte Nationale d'Identité ou du gérant de l'entreprise, un extrait de casier judiciaire, une copie certifié et conforme du directeur de publication, un certificat de domicile et un registre de commerce entre autres.

La seconde phase qui est la partie juridico-technique est constituée de la description du projet, des sources de financement de l'entreprise audiovisuelle, les spécifications techniques du projet, les modalités d'exploitation, le nombre, la qualité, la qualification, la nationalité et la situation de famille des personnels, la description technique du réseau de diffusion ou de distribution des programmes et les plans de services.

Des services de compétences mis en relief au SAGO

En outre, le Mincom tient à préciser que déposer un dossier en vue de l'obtention d'une licence ne donne pas le droit de commencer les activités audiovisuelles (diffusion des émissions). Toutefois, si une modification du projet soumis est envisagée, le promoteur est tenu d'adresser au préalable une demande en ce sens au Ministre de la Communication. Toujours dans ce même cheminement, il faut également noter qu'il est interdit de procéder à l'exécution d'une modification quelconque avant cette approbation.

Dans cette dotation pour l'obtention d'une entreprise audiovisuelle, le circuit administratif du dossier est préconisé et nécessaire. Chaque dossier est examiné par le Comité Technique Interministériel représenté par plusieurs ministères.

Concernant l'ouverture d'une régie publicitaire ou d'une agence conseil, la constitution du dossier demande plusieurs aspects à valider.

Il s'agit par exemple d'une demande timbrée adressée au Ministre de la Communication et au Président du Conseil National de la Publicité en mentionnant la profession publicitaire choisie, la raison sociale de l'entreprise, son adresse complète, les noms et prénoms du principal responsable, une expédition des statuts de l'entreprise, un extrait de casier judiciaire, une copie conforme de la Carte de Contribuable... Des taux de sommes à verser sont également fixés pour l'ouverture de toute entreprise allant dans cette configuration et sont fixés par le Mincom.