En date du 11 avril 2018, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Fond des Nations Unis pour l'Enfance (Unicef) publiaient 10 mesures pour favoriser davantage l'allaitement maternel dans les établissements de santé dotés d'une maternité et d'un service de néonatalogie. L'allaitement au sein maternel dans les deux premières années de vie du nourrisson permettrait de sauver "plus de 820 000 enfants de moins de 5 ans chaque année " selon ce communiqué. Le lait maternel aurait ainsi la capacité d'agir sur la mortalité infantile. Ce qui nous incite à livrer trois raisons pour lesquelles l'allaitement maternel doit demeurer la principale source de nutrition du nouveau-né lors de ses premières années.

1- Immuniser le nourrisson contre les maladies d'ordre infectieuse

La relation mère-enfant dans l'acquisition de l'immunité par le nouveau-né est primordiale. Lors du développement fœtal, il y a transmission des anti-corps protecteurs de la mère au futur nouveau-né. Mais après la naissance il y a :

- Exposition post natale aux infections

- Le nouveau-né est immuno-incompétant jusqu'à 6 à 9 mois après la naissance

- Vunérabilté aux virus, germes intracellulaires, hepatite B, Rougeole...

Le lait maternel aura le bénéfice d'apporter une plus forte immunité spécifique en attendant la production d'anticorps sous l'immunisation induite par la vaccination.

2- L'apport des nutriments essentiels

Comme mentionne le rapport de l'OMS.

Il est conseillé "un allaitement au sein dès la première heure et à allaiter exclusivement au sein pendant six mois". Ce qu'il faut comprendre c'est que le lait maternel est un puissant moyen de lutte contre la malnutrition dans le monde en plus d'agir contre les infections; aussi bien dans les pays en voie de développement que dans les pays industrialisés.

Il est une source très importante d'énergie et de nutriment pour l'enfant de "6 à 23 mois". L'allaitement assure aussi l'équilibre alimentaire qui permet aux enfants en proie à la malnutrition de résister à la mort, et aurait l'atout d'agir sur le surpoids, et sur le développement intellectuel.

3- Un effet bénéfique pour la mère

L'allaitement n'aurait pas le seul atout d'avoir un impact bénéfique sur le nouveau-né car certaines études montrent que l'allaitement serait aussi capable de lutter contre le cancer du sein. Il serait donc avantageux pour une mère d'avoir un enfant en bonne santé et ayant toutes les qualités physiques et intellectuelles lui permettant de vivre correctement dans la société. Mais aussi de prévenir le cancer du sein, une maladie qui touche plusieurs femmes et qui est en nette progression aujourd'hui.

D'aussi bonnes vertus thérapeutiques pour la mère et pour l'enfant doivent inciter les mères et les futures mères à mieux valoriser le lait naturel face au lait artificiel.

Substituer le lait maternel par le lait artificiel aurait alors des conséquences plus ou moins durables. Une campagne d'information pour les zones mal-informées ou moins informées aurait le mérite de prévenir la mortalité infantile en sauvant le maximum de vies et donnerait la chance à plusieurs nouveau-nés de grandir convenablement tout en prévenant le cancer du sein.