M. Le Président de la République française en exercice François Hollande emploie dans son discours de Gao du 13 janvier 2017 le concept tortueux, et insidieux de bande sahélo-saharienne. Malheureusement ces trois mots pour les valeurs et les sens qu'ils représentent doivent être critiqués dans l'objectif d'en permettre l'amendement. Alors que la bande sahélo-saharienne perd progressivement et relativement rapidement la composante sahélienne que le président veut adosser à ces régions africaines, à cause de l'avancée du désert du Sahara.
Il est absolument indispensable que les discours officiels intègrent dans leurs concepts celui du Sahara. La notion de sahel se délite faute d'eau. Et surtout le désert du Sahara est une entité en soit, propre, historique, politique, et géopolitique. Sa validation doit permettre de résoudre les problèmes de guerres fratricides des nations constituées par les colonisateurs, et les terrorismes. Les frappes multiples des terroristes, ou soldats armés de kalachnikov russes se traduisent par l'effroi des violences et les victimes des populations prises en otages, menacées notamment quand on considère les droits et libertés des femmes dans cette région.
Elles sont en but à l'offuscation et l'obstination des puissances étatiques européennes impérialistes. Cet adjectif est justifié par la volonté qu'elles veulent maintenir manifestement leurs concepts de l'époque coloniale. Le Sahara avance. Le Sahara a un passé. Nul ne peut retirer les espoirs d'un futur aux habitants du Sahara.
Or l'autodétermination doit animer les regards que d'aucuns veulent protecteurs des droits de l'homme, sans jamais prononcer "de la femme", et "des enfants" dans cette immense région sauvage et apprivoisée par quelques uns. Leurs compagnes, épouses, filles traversent indubitablement des âges très difficiles et éventuellement invivables. De plus les notions de démocratie et de citoyenneté interrogent depuis toujours s'il est tenté de les appliquer à l'identique des manières européennes dans une partie de la Terre aux traditions ethniques complexes et les plus diverses.
La Sahara Occidental et les Sahraouis
Ici il n'est pas question d'accepter le terrorisme d'Aqmi condamnable, ou effroyable, impardonnable de Boko Haram. Mais ces peuples manipulés ou pris en otages ont historiquement murmuré au plus fort de leurs voix, revendiqué au péril de leur vie les réalités intrinsèques et existentielles de l'entité du Sahara. Les reconnaissances des vérités des revendications justifiées par exemple du front Polisario dans leur demande d'institutionnalisation du Sahara Occidental perdurent dans les instances de l'ONU depuis 1993. Depuis cette année là l'ONU réfléchit à mettre en œuvre un référendum d'autodétermination des sahraouis, les personnes vivant dans le Sahara, un des derniers peuples sous domination coloniale.
Tortures Que penser des choix politiques du royaume du Maroc à leur encontre. Sinon les conséquences sont à constater de leurs totalitarismes intra-africains ou de collaboration -dans sa définition historique la plus nuisible- à forces d'interventions militaires et de maintien de la paix. Les familles sahraouies n'ont jamais eu les droits suivants. Droit universel à une famille, les membres d'une même famille sont séparés par un mur en dur.
Droit universel d'expression, les opposants politiques au Maroc sont emprisonnés dans des conditions également intolérables, torturés en République Islamique de Mauritanie. Les persistances des implantations des mines anti-personnelles interdisent les libertés et droits d'installation et de circulation à la frontière entre la République Islamique de Mauritanie et ce qui continue d'être une région colonisée injustement par le Maroc le Sahara Occidental. L'oppression des libertés de la presse si elles vont dans le sens de sa reconnaissance impose uniquement le black out, et la dangereuse ignorance sur les relatives vérités.