Il y en a qui n'ont rien compris, mais rien compris du tout... Nicolas Sarkozy devait revenir et il devait réussir. Il se l'était tellement souhaité, à deux reprises quand même, nous on n'y croyait presque plus, et puis il nous l'a tellement fait croire, alors on y a cru. Mais le destin semble en avoir voulu autrement. Est-ce donc pour lui un coup fatal du destin (donc non désiré mais seulement supporté) ou est-ce lui qui a provoqué cet "arrêt cardiaque" par un choix absurde ? Car, nous on le voulait... qu'il revienne et qu'il réussisse ! Mais que lui est-t-il passé par la tête, alors qu'il avait la plus belle opportunité de toute sa carrière !
Celle de montrer que quand on veut, on peut. Mais il ne veut pas, semble-t-il. Et il nous a encore fait croire qu'il le voulait. Celle d'être enfin un bon stratège... et de comprendre qu'une belle fenêtre d'opportunité, avec l'affaire Fillon, lui était ouverte pour pouvoir passer. Mais bonté divine, que Nicolas Sarkozy est mal conseillé et se conseille lui-même bien mal... et en plus, le comble du "stratège", il part maintenant faire de la stratégie internationale chez Accor ! Et ses soutiens sont d'accord... et même raccord... Ils perdent un homme de valeur et ils sont contents. Ouah !... Nicolas Sarkozy ne part en fait chez Accor que pour servir un groupe français à rester français et à se développer.
Et on se sert de lui pour ses contacts de très haut niveau. Rien de vraiment stratégique donc. Juste un service en fait ! Et finalement, c'est sûrement un service qu'on lui rend. Nicolas Sarkozy a trouvé peut-être là sa raison d'être, d'exister enfin. Peut-être son destin. Et oui, il valait trois milliards... mais il ne vaut pas un rond... car nombreux sarkozystes notamment avaient misé leur espoir sur lui.
Ils n'en sont que plus déçus. Nicolas Sarkozy devait pourtant se battre pour eux et pour son pays. Les sauver. Il a préféré abdiquer.
Alors que vous reste-t-il maintenant à faire, Monsieur Sarkozy ? Et pour mieux faire
Face à l'empêtrement de la classe politique car il n'y a désormais pas que François Fillon qui soit embourbé dans des "affaires", on se trouve donc confrontés à un dilemme qui revient au même.
Soit les Français acceptent les "gens à affaires", soit ils vont voter pour de plus malins encore. Entre le gourou Macron et la belle-parleuse Le Pen, le diable a donc su trouver ses alliés. Alors au milieu de ce "beau pot de confiture", vous n'y verriez pas, Monsieur Sarkozy, de quoi y plonger votre cuillère, non ?... et d'en prendre la plus grande bouchée ? Mais, il faut le vouloir. Et vous ne le voulez plus, manifestement. Or, vous qui étiez un amoureux de la France, où est donc passé votre amour pour les Français ? En matière d'amour, c'est d'ailleurs toujours un échange. Il fallait que vous compreniez, Monsieur Sarkozy, que non seulement votre stratégie n'a pas été la bonne à deux reprises, et que vous n'avez pas su comprendre ce que les Français attendaient des hommes politiques !
Les médias vous auraient suivi si vous aviez vraiment changé ! On les aurait fait taire. Les Français vont donc en choisir un autre, un ou une par défaut. Encore une fois ! Et pourtant, vous, vous avez toujours toutes vos chances, Monsieur Sarkozy ! Mais il faut le vouloir. Et vous ne le voulez pas.