Les sports collectifs ne pourront plus y échapper. Malgré le fait d’évoluer en équipes, le joueur X ou Y sera toujours plus au centre de l’attention. Ce n’est pas seulement un constat, des entreprises et des institutions en ont fait leur fonds de commerce. Le Football ne déroge évidemment pas à la règle.

L’influence des sports US

En termes de sport, de marketing et de publicité, on ne fait pas mieux que les Etats-Unis. Même si une équipe ou plutôt une franchise comme on dit souvent là-bas, est mise en avant pour ses titres, son histoire ou sa place dans une ville ou dans une région, on aime idolâtrer un sportif, un homme ou une femme.

Il est plus simple d’en faire un ‘objet’ vedette et il ne faut pas s’en cacher, de faire vendre. Quand on parlait des Cleveland Cavaliers en NBA, tout le monde pensait LeBron James, lorsqu’on évoquait le Real Madrid et aujourd’hui la Juventus, on pense Cristiano Ronaldo. C’est dans l’ère du temps.

La course aux statistiques personnelles

En NBA, NFL, NHL ou MLB pour ce qui concerne les sports majeurs aux USA (dans l’ordre : basketball, football américain, hockey sur glace et baseball), les statistiques sont une religion. On en mange tous les jours, on en voit au quotidien. Il n’y a pas un match sans une stat de légende, une stat du match en question et bien entendu une stat de joueur. En football, cela a grandi fortement et désormais, c’est monnaie courante.

Kylian Mbappé, à chaque fois qu’il marque, sera soumis au parallèle avec Messi ou Ronaldo, on donnera le nombre de ses buts en Ligue 1, en Ligue des Champions, on dira que c’est le plus jeune en ci ou en ça.

Ce qui sert le football et ce qui peut poser problème

Ce n’est pas bien ou mal, c’est juste ainsi. Des sociétés comme Opta en ont fait un métier.

Cela intéresse vraiment les gens et cela donne des informations supplémentaires. Pour les journalistes, c’est une aubaine. A part remplir des blancs, cela permet d’analyser, de comparer et d’informer les gens. Les données personnelles des joueurs sont aujourd’hui un grand axe de négociations pour les agents. Passés ces cas positifs, quelques points peuvent poser problèmes.

Le Ballon d’Or en est le meilleur exemple. De nos jours, certains joueurs visent les récompenses personnelles plutôt que collectives. Souvenez-vous de la peine de Ribéry ou de Griezmann quand ils ne l’ont pas gagné. Certes, ils pensent collectif mais de manière générale, la tendance est à l’Individualisme. Les Stats, toujours les stats, être la star de l’équipe… Pourquoi Neymar est parti de Barcelone ? Que veut Cristiano à la Juve ? On peut toujours dire, et à raison, que le sport collectif est fait d’individualités et que certains joueurs de talent font gagner leurs équipes, il ne faut pas oublier l’esprit de base du sport collectif.