Oh Manu, tu descends ? Tu descends Manu ? En faisant savoir qu'il allait au théâtre, durant le deuxième débat de la primaire à gauche télévisé, notamment sur i Télé, hier dimanche, François Hollande n'a t-il pas déterrer la hache de guerre ? N'a t-il pas prévenu Valls ?
En décembre 2016, le premier ministre du chef de l'Etat de l'une des plus grandes puissances mondiales a "destitué" le Président de la République. François Hollande a accepté de renoncer à une candidature à sa propre réélection pour mettre fin à une forme de chantage de Manuel Valls. On est presque, alors, dans un abus de faiblesse.
Hollande est au plus bas dans les sondages, son bilan est loin d'être fameux et il sait que le Catalan ne le lâchera pas. Sans vraie écoute ses conseillers, Hollande lâche un peu vite. Aujourd'hui, certains proches le disent, il regrette. Alors, il va au théâtre. Il montre que ce que peut dire Valls aux Français ne l'intéresse pas. Il va peut-être chercher quelques répliques qu'il utilisera dans quelques interviews. De toute évidence il a lâché ses chiens. Et, ceux-ci s'expriment à droite, à gauche. Surtout à gauche. Le but, créer un Tous sauf Valls. Sans forcément l'annoncer. Faire savoir que Hollande est derrière Macron. Que Ségolène Royal fasse savoir qu'elle aussi est derrière Macron. La route est encore longue.
Macron va, petit à petit, bénéficier de soutiens d'un microcosme grand comme jamais.
Royal, Hollande : soutiens d' Emmanuel Macron ?
Oui, Macron est de gauche. Mais ouvert. Le candidat aurait pu être victime du phénomène du soufflé. Il est joli, mais, au moment de le servir il est tout plat. Lui semble prêt à aller jusqu'au bout.
Ce qui est paradoxal, c'est que la primaire de la gauche ne sert à rien. Les deux hommes forts sont en dehors de cette sorte de mascarade. Bennhamias, de Rugy, Pinel qui font la claque, qui font jolis... pour leur famille.
Mélenchon reproche à Macron de "crier" dans ses interventions !
En arrivant 4ème, au mieux, du premier tour de la Présidentielle 2017, le candidat issu de la primaire n'aura gagné qu'une chose: faire exploser le PS.
Mélenchon ne s'y est pas trompé. Il attaque de plein fouet Macron. Lui reprochant notamment d'avoir crié à son meeting. Alors que, des cris, Mélenchon fait son fonds de commerce, à la méthode communiste. Et que sa principale qualité est d'avoir les clés du tribun. Pendant ce temps, Marine Le Pen compte les points. Elle, ne travaille pas pour le premier mais pour le second tour.