Le 14 décembre 2016, le député socialiste et président de la Commission nationale d'organisation de la Primaire de la gauche, Christophe Borgel, faisait le point sur le déroulement des 2 jours de vote des 22 et 29 janvier. Voici les principales informations à retenir avant le premier tour, qui aura lieu dans 2 semaines, entre 7 candidats.
Bureaux de vote
Le 13 décembre, le Comité national d'organisation de la primaire avait déjà validé 68 départements sur la carte des bureaux de vote, sur 101 départements français, outre-mer compris.
Qu'est-ce que cela veut dire ? Que tous les candidats et partis organisateurs de la primaire ont observé ensemble ces départements, et ont jugé qu'ils disposaient tous d'un maillage suffisant pour que le vote puisse se dérouler dans de bonnes conditions. En d'autres termes, dans chacun de ces 68 départements, les bureaux de vote offraient une proximité suffisante à l'électeur, en sachant que plus la densité de population est forte, et plus les bureaux de vote doivent être nombreux. Ainsi, Christophe Borgel a tenu à l'assurer : "Aucun électeur n'aura à faire une heure de voiture pour voter."
Outre cela, la question de comment les localiser est elle aussi essentielle.
De sorte que, pour chaque bureau de vote républicain, il sera bientôt possible d'attribuer un bureau de vote primaires. Le bureau de vote républicain, c'est celui où vous allez voter pour les élections de tous types, hors primaires : cantonales, régionales, municipales, présidentielles, etc. Mais l'endroit où vous irez voter pour les primaires de la gauche ne sera sans doute pas le même que l'endroit où se trouve votre bureau de vote républicain. D'où une application qui doit être mise en place le 9 janvier sur le site des primaires citoyennes, permettant, en indiquant le code de son bureau républicain et de son code postal de résidence, de géolocaliser son bureau de vote pour les primaires citoyennes.
Bureaux de vote
Combien de bureaux de vote, enfin ? Entre 7600 et 8000, en fonction du besoin de proximité. En tout cas, il n'y aura aucun problème de manque de volontaires pour tenir les bureaux, assure Christophe Borgel. En effet, le seul Parti socialiste dispose de plus de 110 000 adhérents et d'autant plus de sympathisants. Cela fait plus de 1000 adhérents par département, donc un nombre suffisant pour assurer la tenue de chaque bureau de vote, pour peu que tous les adhérents se déclarent volontaires. Car il faut aussi éviter la débâcle qui a eu lieu lors des primaires de la droite : trop de bureaux de vote et pas assez de volontaires.
Débats
Cette fin de campagne totalisera 4 débats. D'abord, avant le premier tour, il y aura 3 débats télévisés ; puis, dans l'entre-deux tours s'en tiendra un dernier, entre les deux candidats donnés gagnants au premier tour.
Le premier débat aura lieu le 12 janvier, 21h, sur le plateau de TF1, avec la participation de RTL, de Public Sénat de LCI et du Nouvel Obs. Il s'agit de faire davantage de part d'audience que le premier débat de la primaire de la droite, lequel avait totalisé 5.6 millions de téléspectateurs. Le deuxième arrivera rapidement, 3 jours après, le 15 janvier, 18h, sous le feu des questions des journalistes de BFM TV, avec la participation de RMC et d'iTélé. Le dernier débat d'avant la primaire se tiendra le 19 janvier, 20h55, sur France 2 et Europe 1. Enfin, le face-à-face de l'entre-deux tours aura lieu le mercredi 25 janvier, 21h, sur France 2 et TF1 - et non pas le jeudi, à cause d'un événement sportif.
Electeurs
Les Français de l'étranger auront la possibilité de voter électroniquement, depuis internet. De plus, les adhérents à l'un des partis de la Belle Alliance Populaire de nationalité étrangère, s'ils se sont inscrits avant le 31 décembre sur une liste complémentaire, pourront, comme en 2011, voter à la primaire de la gauche. Néanmoins, les électeurs ayant déménagé au cours de l'année 2016, bien qu'ils aient changé leur inscription, devront voter dans le bureau où ils étaient inscrits avant.