Après le désistement de François Bayrou en faveur d'Emmanuel Macron, c'est au tour du candidat écologiste à l'élection présidentielle de retirer sa candidature, mais cette fois-ci, pour Benoit Hamon. Après de longues semaines de discussions, Benoit Hamon et Yannick Jadot ont enfin réussi à trouver un accord. Cela permettra-t-il de relancer les discussions entre Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon, alors esseulé ?

Le candidat écologiste, ancien militant de Greenpeace, a annoncé le retrait de sa candidature au "20 heures" de France 2 ce jeudi 23 février.

Ce dernier avait été investi avec 54,25% des voix le 7 novembre 2016. Toutefois après la victoire de Benoît Hamon à la primaire de la "Belle Alliance Populaire", de nombreux écologistes avaient été séduits par son programme sur l'environnement. L'écosocialisme du candidat avait entrainé les applaudissements et les compliments de personnalités telles que José Bové ou Nicolas Hulot. Ainsi, Yannick Jadot avait consulté les électeurs de la primaire pour connaître leur point de vue sur les éventuelles alliances avec les candidats de gauche Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Les 17 000 électeurs de la primaire avait approuvé à 89,7% la possibilité d'une alliance.

Un accord qui n'interrompt pas les discussions avec Jean-Luc Mélenchon

Cet accord ne signe pas la fin des discussions entre Benoit Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Par ailleurs, Le Parti Communiste Français (PCF) appelle les candidats de gauche à se rassembler derrière une candidature unique pour faire face à la menace de la droite et de l'extrême-droite de Marine Le Pen, aujourd'hui en tête dans les derniers sondages.

De plus, Gerard Filoche appelait de ses voeux un accord "rouge, rose, vert". Est-ce un rêve irréalisable ? L'accord Jadot-Hamon pourra-t-il relancer les discussions entre Hamon et Mélenchon ?

De nombreuses pétitions en ligne apostrophent ainsi les candidats pour qu'ils s'allient.

Cependant, une alliance des trois candidats semble compromise.

Jean-Luc Mélenchon affirmait, en effet, il y a quelques jours qu'il ne souhaitait pas "s'accrocher à un corbillard" en parlant du Parti Socialiste. Même seul, il semblerait que le candidat de la France Insoumise se lancerait dans la bataille pour les présidentielles.