A droite, parmi les rangs de l'UDI et des Républicains, l'annonce du soutien de François Bayrou à Emmanuel Macron a du mal à passer. Pour le secrétaire général LR, après avoir voté François Hollande en 2012, le président du MoDem s'allie à "l'héritier parricide", dont il partage l'absence de projet et les "reniements à répétition". De même, Bruno Retailleau, le chef des sénateurs LR, s'interroge sur l'alliance de François Bayrou avec celui qu'il qualifiait encore il y a quelques mois de "candidat des forces de l'argent".
De son côté, interrogée sur TF1, Marine Le Pen y voit une nouvelle "manoeuvre d'appareil", tranchant avec la volonté des français d'en finir avec "la vieille Politique" et ce type d'alliance négociée.
Au parti Socialiste, le premier secrétaire fustige "l'erreur" de François Bayrou : "Bayrou estimait que Emmanuel Macron était soit un hologramme, soit un homme sous l'influence de l'argent et il le rejoint ?".
Les soutiens d'Emmanuel Macron comblés
Quant aux partisans d'Emmanuel Macron, ils se félicitent, à l'image du maire de Lyon Gérard Collomb, que "les progressistes" soient désormais "en mesure de gagner". Le député Christophe Castaner, ravi d'avoir trouvé un allié pour "rassembler le centre". qualifie, lui, François Bayrou d'homme "de combat".