Les meetings s'enchaînent à l'approche du premier tour de l'élection présidentielle qui aura lieu dans 10 jours. Hier soir, pendant que Jean-Luc Mélenchon était à Lille, François Fillon tenait un meeting près de Lyon devant 6.000 sympathisants. Il a notamment ciblé son discours sur la défense des classes moyennes, en expliquant qu'il se reconnaissait dans les valeurs de cette catégorie de la population, comme "le travail, l'autorité, et la transmission de notre héritage culturel".
Le candidat des Républicains, toujours mis en examen pour détournement de fonds publics, affirme que les classes moyennes "n'ont pas vu les bénéfices de cette mondialisation qu'on leur vantait et qui, c'est vrai, a d'abord profité aux plus aisés".
D'où, selon François Fillon, une perte de repères, à la fois sociologiques et financiers, ayant conduit à une perte d'espoir et de confiance envers la classe politique.
Enfin, sur un ton un peu plus conservateur, le candidat de droite se place en garant des valeurs familiales, tout ayant la fermeté "pour dissuader la violence". Il tacle également son principal adversaire, Emmanuel Macron, en qualifiant sa candidature de "volonté de paraître" et de "marketing".