Entre l'europhilie et l'eurosceptisime, la France décide

Il est vrai que le rôle de la France dans l'Union Européenne et dans la zone monétaire reste une question cruciale qui provoque des contradictions au sein du débat. Parmi les onze candidats du premier tour des élections, Emmanuel Macron était le seul dont la perception politique peut être caractérisée par une idée pro-européenne. Plus précisément, le candidat d'En Marche prône une Europe plus fédérale. Les propositions les plus essentielles de son agenda sont la création d'un parlement de la zone euro et la création d'un poste d'un ministre des finances de la zone euro.

De plus, il est important de souligner que son programme est lié à une instauration d'un état providence au niveau européen. Il est clair que son désir politique est relatif à la création d'un standard minimum en matière de droits à la formation, à la protection sociale, au salaire minimum et à l'assurance chômage. Ce projet de l'ancien banquier a comme but d'enfoncer une idée plus fédérale au niveau européen et de diminuer les inégalités sociales et économiques parmi les citoyens européennes.

D'autre côté, la politique de Marine Le Pen est caractérisée par une idée eurosceptique. Les anciennes valeurs de France dominent clairement au discours de la présidente du Front National. Plus spécifiquement, au cours du débat, Marine Le Pen a précisé plusieurs fois que l'identité et la sécurité nationale sont totalement liées au retour de la monnaie nationale et à la suspension des accords de Schengen.

Un référendum sur la sortie de l'Europe reste encore une question importante sur l'agenda du Front National. La question qui reste toujours actuelle est qui sera le nouveau propriétaire du palais de l'Elysée. Après le débat, la parole est au peuple français.