Qu'il est difficile d'être président de la République française, que ce dernier soit de gauche (François Hollande) ou de droite (Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac) tous ont traversé des crises de confiance auprès des Français. On se souvient notamment qu'en 2011 Nicolas Sarkozy ne récoltait que 20% de la confiance des Français, qu'en mai 2015 seulement 16% des Français avaient confiance en leur président de la République François Hollande. Les différents présidents ont tous traversé une passe difficile et Emmanuel Macron n'échappe pas à la règle.

Un retour en hausse après une période compliquée

Qu'il semble loin le temps où après son investiture à l'Élysée le président actuel avait gagné la confiance des Français et collectait ainsi 57% d'opinions favorables. Alors qu'il avait fait de la transparence un des facteurs clés de succès de son programme, le président enchaîne les "erreurs" et se retrouve dans une situation difficile. En effet, la nomination de son premier ministre avait été déjà un problème dès son élection, également comment ne pas oublier qu'il a comparé les Français à des "Gaulois réfractaires au changement". Outre l'affaire Benalla, la crise des Gilets jaunes résume encore les difficultés rencontrées par le président et l'ensemble de son gouvernement.

S'il assume ses erreurs, il semblerait que le président apprenne de ces dernières.

Une discours pour la crise des gilets jaunes qui fait mouche

Par deux fois le président était attendu par concitoyens : lors de sa prise de parole face à la crise des Gilets Jaunes et lors de ses voeux de fin d'année. Force est de constater que lorsqu'il a pris la parole il a fait face à ses responsabilités et il a aussi apporté des solutions (hausse du SMIC par exemple).

Au-delà de ses responsabilités, il a notamment rappelé : "On ne peut pas travailler moins et gagner plus !" que la France a : « vécu de grands déchirements en 2018 » ou : « Une colère a éclaté. Elle venait de loin ».

Aujourd'hui, les efforts du président semblent payer et il fait une remontée à grandes enjambées dans les sondages et gagne 6 points.

Selon une enquête Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, le président retrouve la même cote de popularité qu'avant la crise des gilets jaunes. Avec 34% d'opinions favorables, le président est à égalité parfaite avec son premier ministre. On peut penser que le président gagne son pari mais reste quand même sous le feu des projecteurs et ses prochaines prises de paroles seront scrutées par l'opinion.