Avec la pandémie de Coronavirus, il est fortement recommandé de se déplacer avec un masque. D'ailleurs, depuis le 11 mai dernier, date de la fin du confinement, il est interdit de prendre les transports en commun sans masque. Néanmoins, si porter un masque est une bonne chose, on a déjà vu de nombreux actes d'incivilité. En France mais aussi dans de nombreux pays du monde, l'homme jette son masque sans se soucier des répercussions écologiques. Il est important d'agir et d'agir vite en s'attaquant au porte-monnaie des Français. C'est en tout cas la proposition de loi d'Eric Pauget, député Les Républicains de la 7ᵉ circonscription des Alpes-Maritimes.

Il faudrait, selon lui, augmenter l'amende forfaitaire pour un jet de masque. Il faut dire qu'en s'attaquant au porte monnaie des Français, un changement radical de comportement est espéré.

Proposition de loi contre le jet du masque dans la rue

Il y avait déjà les chewing-gums, les mégots de cigarettes, voilà maintenant les masques [VIDEO]. En effet, il ne suffit pas d'aller bien loin de chez soi pour voir des dizaines, voire des centaines de masques usés orner les rues. Dans une grande majorité des cas, il s'agit de masques à usage unique, que l'on recommande de porter quelques heures, ou alors les masques chirurgicaux ou en tissu. Les utilisateurs de ces derniers les jettent sans ménagement par terre, sans respect pour la planète.

Aujourd'hui, jeter un masque par terre est passible d'une amende de 68 euros, mais pour combien de temps encore?

En effet, le député Les Républicains des Alpes-Maritimes, a déposé une proposition de loi pour verbaliser la somme de 300 euros les citoyens qui jetteraient ces masques sur le sol. Il faut dire qu'aujourd'hui, la santé prime mais il ne faut oublier que ces protections, sur le long terme, peuvent avoir de graves répercussions sur le fonctionnement de la planète.

Vers plus de contrôles

Selon le député il faudrait punir "de 300 euros d’amende le fait de déposer, de jeter ou de déverser, en lieu public". Il faut dire qu'au-delà des masques, le comportement des Français peut interroger. Certains se sont rués chez Zara pour y faire du shopping dès le 11 mai.

Pour avoir une meilleure surveillance sur les Français, qui n'ont que faire du recyclage de masques, il propose la vidéoprotection, ainsi que des contrôles de police. À court, moyen et long terme, la police pourrait avoir les autorisations nécessaires pour effectuer ces contrôles.

Selon les experts, un masque mettrait environ 450 ans à se décomposer dans la nature.