Elle était attendue, elle n'a pas déçu. En effet, le président de la République, Emmanuel Macron avait annoncé qu'il allait prendre des mesures strictes compte tenu de la situation qui se dégrade en France. Depuis le mois de mars dernier, l'apparition de la pandémie de coronavirus ou le confinement, le gouvernement tente de contrôler la propagation du virus. Hier, mercredi 14 octobre, le président a annoncé une série de mesures qui ont suscité de nombreuses réactions. On pense notamment aux mesures de couvre-feu mises en place en Île-de-France et dans plusieurs villes de France "Grenoble, Lille, Lyon, Aix-Marseille, Montpellier, Rouen, Saint-Etienne et Toulouse".

Une aide exceptionnelle va également être versée et pour "les plus précaires qui tombent dans la pauvreté, on doit avoir une réponse".

Le gouvernement aide les plus démunis

Il y a quelques jours Olivier Véran et Bruno Lemaire étaient en conférence de presse. Ils avaient expliqué que l'objectif était aujourd'hui de concilier la maitrise de la crise sanitaire tout en sauvant l'économie du pays. Pour cela, le ministre de l'Économie avait donc décidé d'élargir les aides versées aux entreprises. Le chef de l'État a lui aussi confirmé que des aides plus importantes allaient être versées aux personnes qui en ont le plus besoin.

Ainsi Emmanuel Macron a décidé d'élargir les actions pour les personnes bénéficiaires du RSA et des APL, concernant plus généralement la jeunesse française.

Ainsi pendant les six prochaines semaines ce sont "150 euros, plus 100 euros par enfant, la même chose que ce qu’on a fait, justement, au printemps", qui seront versés. Ainsi une hausse de 100 à 450 euros est à prévoir en fonction des familles. Une bonne nouvelle car de nombreuses personnes travaillent aujourd'hui peu ou plus et ce coup de pouce est le bienvenu.

Une aide exceptionnelle mais pas pérenne

La situation que nous traversons risque de durer encore de nombreux mois, peut-être des années. Selon le président de la République nous devrions vivre avec ce Coronavirus encore un moment, vraisemblablement jusque cet été. Ainsi, il a précisé que cette aide était exceptionnelle et non pérenne (notamment pour le RSA).

Il a ainsi déclaré "Je préfère cette aide exceptionnelle massive plutôt qu’une augmentation des minimas sociaux". Si une grande majorité des Français pensent que la gestion de la crise sanitaire n'est pas adaptée, cette aide représente un nouveau coût pour le gouvernement. Selon les premières estimations, c'est à minima 1 milliard d'euros que devrait dépenser le gouvernement. La situation est grave, l'économie française est en grand danger. S'il faut sauver les anciens et les plus fragiles, les plus jeunes paieront encore longtemps les pots cassés.