La décapitation de Samuel Paty par un islamiste remet tout en cause en raison des réactions qui s’en sont suivies. Suite à cela, on attend une réaction de la part du président de la République.
Emmanuel Macron, les répercussions
La décapitation de Samuel Paty a suscité chez les Français de nombreuses réactions. En faisant cet acte, les islamistes n’ont pas seulement ôté une vie, mais ont aussi fait naître une véritable colère chez les Français.
Samuel Paty était considéré comme un serviteur de la République. Un hommage national sera effectué en son honneur ce mercredi 21 octobre dans la cour de la Sorbonne.
Pour cette occasion, Emmanuel Macron fera un discours.
Action du gouvernement
Suite à cet évènement, le président Emmanuel Macron a prononcé un discours ce 18 octobre au soir. Dans ses propos, il a exprimé sa colère: « La peur va changer de camp », a-t-il indiqué durant le conseil de défense. Suite à cela, des opérations spéciales ont été réalisées afin d’arrêter des personnes faisant partie des mouvances islamistes. Des missions qui dureront quelque temps.
Le ministre de l’Intérieur a indiqué que des contrôles seront effectués dans 51 associations. Ceci sera effectué dans le but de dissoudre certaines d’entre elles. Les associations qui ont écrit des propos hostiles seront le plus à risque de subir la sanction.
Entre autres, le CCIF ou le Collectif contre l’islamophobie en France s’inquiète en ce moment. Tous les clubs d’origine islamique sont dans le collimateur du gouvernement. Dans la foulée, la mosquée de Pantin a été fermée. En effet, l’imam a montré son ravissement suite à l’assassinat. L’exécutif adopte des mesures radicales qui sont considérées comme une réponse à cet assassinat.
Les réseaux sociaux font également l’objet d’une recherche pointilleuse afin de contrer le cyber islamisme. Ceci a valu une réunion de la ministre avec les forces de l’ordre et une autre avec les représentants français.
Le projet de loi
Face à cet évènement, le chef de l’État annonce vouloir améliorer le projet de loi contre le séparatisme islamiste dont l’examen se fera le 9 décembre.
Dans les meilleures perspectives, des mesures sont en cours d’étude afin de l’enrichir et de l’approfondir si nécessaire.
Emmanuel Macron fait l’objet de nombreuses critiques. Entre autres, le sénateur Bruno Retailleau qui l’accuse de ne pas donner d’importance à la guerre contre l’Islamisme. D’autres personnalités démontrent également leur mécontentement face à cette situation
Contrainte du gouvernement
La situation provoque plusieurs réactions venant de l’opposition et du peuple lui-même. Cela fait pression sur le gouvernement vis-à-vis des prises de décision. Aussi, des associations se retrouvent dissoutes en raison de leur lien avec l’islam.
Suite aux évènements provoqués par la mort de Samuel Paty, l’exécutif est sous pression. Si bien que les mesures prises se succèdent. Les collectifs islamiques pourraient êtres fermés, surtout ceux dont les activités démontrent le moindre propos qui incite au terrorisme.