Le trouble bipolaire ou encore dit maniaco-dépressif existe sous plusieurs formes. On ne connaît pas précisément son origine bien que la génétique et l'environnement durant l"enfance ont un impact avéré. Cette maladie doit être diagnostiquée par un psychiatre. On ne guéri pas des troubles bipolaires mais on les soignent. A l'heure actuelle la médecine fait de grandes avancées en matière de traitements médicamenteux. 1 à 2 % de la population est touchée par cette maladie.
Ces troubles engendrent des fluctuations de l'humeur anormales (euphorie, puis déprime...) sans quu le patient ne puisse expliquer pourquoi ou lutter contre.
La souffrance psychique peut être conséquente et emment le patient à se faire du mal. Concrètement le patient passe d'état dépressif parfois sévères à des états dits "maniaques" (compulsifs , hyperactifs) ou hypomane( moins fort que maniaque). Il peut aussi être stabilisé, et dans ce cas on dire qu'il est euthimique. Il existe aussi des phases mixtes ou le patient passe très rapidement d'une phase à une autre.
Le patient bipolaire n'est pas un "fou", il a les mêmes capacités que les autres, mais reste quelqu'un de fragile qui doit être suivi pour éviter des rechutes. Il existe plusieurs types de diagnostics :
- Trouble bipolaire de type I : caractérisé par un ou plusieurs épisodes maniaques ou mixtes et des épisodes dépressifs d’intensité variable (le diagnostic peut être posé même en l’absence de trouble dépressif).
Une cause organique, iatrogénique ou toxique ne permet pas de retenir ce diagnostic
Trouble bipolaire de type II : défini par l’existence d’un ou plusieurs épisodes hypomaniaques et un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs ;
Cyclothymie : qui débute souvent à l’adolescence, de nombreuses périodes dépressives modérées ou d’hypomanie, de quelques jours à quelques semaines, sont diagnostiquées.
Isolé par Kahlbaum, en 1882, le trouble cyclothymique constitue une forme atténuée de trouble bipolaire.
Le patient vit souvent sa maladie avec une grande culpabilité, surtout vis à vis et son entourage et essaie souvent de cacher sa maladie. Or l'entourage est très important car peut repérer des phases et surtout soutenir le patient quand il est en phase dépressive, où le risque de suicide peut être grand.
Une fois suivi et stabilisé, le patient s'il veille à une bonne hygiène de vie et est suivi pourra vivre "normalement". Il se peut que vous connaissiez des personnes atteintes de ce trouble sans même vous en doutez!