L'appel à témoins lancé par la gendarmerie le lendemain (16 décembre 2016) de cette macabre découverte n'a toujours pas permis d'identifier la victime. La gendarmerie a donc décidé de diffuser un portrait-robot en 3D de la jeune femme, près d'un mois après les faits.
"Elle était méconnaissable"
On sait aujourd'hui qu'elle est décédée suite à une agression extrêmement violente, comme en témoigne l'état de son visage, complètement mutilé. Tous les os et les dents étaient brisés, et son corps lacéré de près de 30 coups de couteau. Aucun n'a été mortel.
C'est l'ensemble des coups portés (au niveau du flanc et des cervicales gauches) qui ont entraîné le décès. L'hypothèse d'une volonté des agresseurs de faire souffrir la victime n'est pas à exclure. Aucune trace d'agression sexuelle n'est à déplorer.
Les gendarmes ont fait appel à l' IRCGN (Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale) pour effectuer une reconstitution faciale, puisqu'elle "était méconnaissable", selon le procureur de Lons-le-Saunier Jean-Luc Lennon.
Pas de disparition signalée dans la région
Depuis ce 15 décembre, l'enquête n'avance pas. Il faut dire qu'aucun signalement de disparition n'a été recensé ces derniers temps. Les brigades de recherches de Besançon et de Lons-le-Saunier ont cependant réussi à apporter de nouveaux éléments concernant le profil de la victime.
L'idée d'une marginale vivant dans la rue est à exclure, puisque l'autopsie a démontré qu'elle était soignée, avec une dentition saine. Les analyses toxicologiques n'ont relevé aucune trace d'alcool ni de drogue.
On sait aussi qu'elle n'avait pas d'enfant, et qu'elle aurait entre 20 et 30 ans. Elle mesurait 1,67 mètre et avait des cheveux châtain, teints en roux.
Elle possédait un bracelet tressé, de couleur foncée, au poignet gauche.
La diffusion de son ADN (et de ses empreintes digitales) n'a rien donné, en France comme à l'étranger. Les enquêteurs espèrent donc recueillir rapidement de nouvelles informations concernant cette mystérieuse et sordide affaire. Ils n'excluent aucune piste, y compris celle menant au proxénétisme.
Un numéro vert a été mis en place : 0 800 00 47 12.