Petite pause dans mon feuilleton du Penelopegate. Que je poursuis quasi-bénévolement au profit de la consœur ou du confrère qui pondra un jour un bouquin : pas besoin de chercher ailleurs que sur Blastingnews le moindre épisode manquant. Mais cela peut lasser. Au passage, cependant, cette citation de Jean-Luc Mélenchon sur BFM : "cent milliards, trente secondes". Quel sens de la répartie ! J'en reste jaloux, envieux. Sortons du contexte et écrivons "pour Google" que Méluche et d'autres candidats aux présidentielles nous promettent 3,33 milliards de tout et de rien à la seconde.

Camarade Mélenchon, citoyen Fillon, Béarnais François Bayrou, patriotes Marine Le Pen et Dupont-Aignan, vous êtes plus sensibles d'attirer l'attention que la classe de CE1/CE2 de Magali Rolandi à Longeville en Haute-Patate (70). D'où ce titre et ce préambule. Longeville est comtoise, comme le Landresse (Longeverne et Velrans fusionnées) de La Guerre des Boutons, et sa classe de CE1 ET CE2, 126 Grand' Rue, à Échenoz-la-Méline (70000), proche du Vesoul de Jacques Brel, mérite vos envois de cartes postales. Anne Méaux, merci de relayer à François Fillon, qui peut se fendre d'une carte postale de La Réunion.

Graphistes amis, donnez

Parlant de carte postale, petit message à Patrick Brice, ex-roi de l'évasion, qui, en énième cavale, adressait une carte humoristique à la rédaction du Pays de Franche-Comté : "bons souvenirs d'un pays où l'on respire à plein poumons" en était la "lavandière" légende (figurait un crobar d'un type écartant sa chemise ouvrant sur un champ de lavande).

J'avais évidemment publié et merci aux confrères de L'Est républicain qui nous passaient l'abrégé des infos alors que nous étions tricards de main courante au commissariat de Belfort. Pas d'inquiétude, il y a prescription, ils sont tous retraités à présent, l'accusation de concurrence déloyale ne tient plus. Si vous avez compris ce qui précède, il faut envoyer des cartes postales aux élèves de CE de l'école de Longeville qui travaille en arts plastiques sur la, les cartes postales.

Piètre graphiste, comme en témoigne mon montage dégueu (celui sur Olloix est mieux), j'adresse un vibrant appel à mes prolixes amis et connaissances douées de la Fontaine (49) et d'ailleurs. Pas de carte postale sous la main, à nos Adobe 'Toshop ou Corel Painter ! Tant qu'à faire, faisons éducatif. Ma fille corrigeait des devoirs de français-géo ou géo-français : c'est de l'Edgar Faure pluridisciplinaire appliqué au collège.

Alors, falsifions en cartes postales des trucs qui diront aux chères petites têtes blondes des trucs sur l'histoire de France (ou d'ailleurs), sur ses fromages, ses électeurs, ses généraux et maréchaux, et la splendeur du monde. Créons un jeu : rendez le bon timbre à la bonne carte postale. Par exemple, trouvons des visuels de timbres des Fidji, apposons sur une vue du Taj-Mahal, ou des Mariannes (pas les îles) d'une période ornant des scènes d'une tout autre. Contre-exemple : la deux francs siffleuse de 1945 sur une vue de l'arrivée du premier cargo du plan Marshall (le timbre devait être encore valide en 1948). Mais on trouvera bien des visuels "Yankees, Go Home!" du PCF qu'on assortira avec des timbres commémoratifs du serment de Donald Trump sur deux bibles (montage fastoche).

Bon, évitons peut-être de détourner des couvertures d'Hara-Kiri, mais le Coluche (2,80+0,60 FF) de 1994 se trouve en ligne. À placer sur un portrait de Delphine Didier (actrice, et peut-être grande horizontale, des théâtres des Grands Boulevards, circa Semeuse rouge à 2 centimes du temps d'avant les PTT). Rassurez-vous, elle est très pudique, la Fifine, en carte postale. Bon, on s'y met (Simet, Rastupey, Savadkuh, Mazandaran, Perse) ? On s'y colle (Sikol Islam, Chittagong) ?