Je n’aime pas faire comme tout le monde. Hier, mercredi 17 mai était la journée internationale contre l’homophobie. Tous les médias y sont allés de leur article sur le taux d’actes homophobes dans le monde, le taux de crimes, les conditions LGBT dans le monde.

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de l’évolution des droits homosexuels chez nous, en France.

Une évolution rapide

Le 17 mai 1990, l’OMS enlève enfin cette sexualité des maladies mentales. D’où la lutte contre l’homophobie « célébrée » en ce jour. Depuis 1968, l’homosexualité était en effet « soignée » par des psychologues aux méthodes plus que douteuses.

Désormais, sous l’impulsion de François Mitterand, on est libre légalement parlant de s’aimer qu’importe notre partenaire.

Le PACS, officialisé le 15 septembre 1999 est une Révolution. Puisque le mariage a une connotation religieuse et hétérosexuelle dans la tête des français, on donne cette solution au couple du même sexe. Le Pacs est cependant ouvert également ouvert aux couples de sexes différents. Il s'agit d'un contrat permettant de relier au niveau financier deux personnes. Cela permettait de protéger son conjoint en cas de problèmes.

Au niveau justice, un grand pas est réalisé le 18 mars 2003, puisque les crimes homophobes sont jugés comme ceux racistes. Par conséquent, des peines de prisons sont désormais envisageables.

Pour la communauté LGBTQ, c’est la reconnaissance d’un problème de société.

Pour ce qui est de l'égalité, c'est le 4 juin 2004 qu'aura lieu l'impensable jusqu'alors : le premier mariage homosexuel. Il a été célébré par le maire de Bègles, Noël Mamère. Malheureusement, cet acte militant sera invalidé en 2007. Cependant, cette action aura permis de faire évoluer les mentalités sur un sujet jusqu'alors tabou : le mariage en bonne et due forme de deux personnes de même sexe.

C'est d'ailleurs suite à cela que la loi, sous l’impulsion de François Hollande et Christiane Taubira pour le mariage pour tous est adoptée le 23 avril 2013 et promulguée le 17 mai. Cette loi a provoqué une dizaine de manifestation partout dans le pays. Les anti mariage pour tous défilent alors dans la rue avec des slogans tels "une famille c'est un papa et une maman".

Entre temps, pour les familles, même si elles ne sont pas forcément reconnues, le 24 février 2006 est une date charnière : La Cour de cassation accepte qu'un parent homosexuel délègue l'autorité parentale à son partenaire homosexuel.

Alors en ce lendemain de mobilisation n'oublions pas que la lutte continue encore et toujours, même en dehors du 17 mai !