Le 23 juillet 2006, alors que le mari de Véronique est seul à Séoul pendant que sa femme et ses deux enfants sont partis en vacances en France, son professeur de coréen lui apporte trois kilos de poissons à cuisiner plus tard. Quelle ne fut pas la surprise du père de famille lorsque ce dernier a ouvert le congélateur à tiroirs pour y ranger le maquereaux ! Jean-Louis Courjault se souviendra toute sa vie de cette triste découverte. Il raconte : "Il y avait quelque chose d'enveloppé dans une serviette. Je l'ai ouvert. Je vois une main ! (...) Je vois dans le cinquième tiroir un second sac, je l'ouvre et je vois également que c’est un bébé." Jean-Louis, abasourdi, appellera un ami coréen qui se charge de prévenir la police.
Une dure réalité
Jean-Louis Courjault mettra des mois a accepter que sa femme est la mère de ces bébés. Mais les preuves sont là. Véronique Courjault avouera le meurtre de ses nourrissons après avoir été confondue par l'ADN. Elle lâchera en sanglot à son mari : "J'ai failli te le dire plusieurs fois, mais j'ai pas réussi. C’était hors de ma portée". Les deux bébés, nés en 2002, puis en 2003, ont été étranglé par la mère avant d'être placés dans le congélateur de la maison. Véronique Courjault sera renvoyée aux assises pour "assassinats", puis condamnée à huit ans de prison.