Ce jeudi matin se tenait un congrès de DRH au pré Catelan dans le Bois de Boulogne. Le Congrès HR a été prise d’assaut par un groupe “contestataire” selon la Préfecture de Police. 41 personnes ont été interpellées.
41 personnes ont été interpellées ce jeudi matin dans le Bois de Boulogne. Selon la Préfecture de Police dès 7h30 ce matin un rassemblement “non déclaré” s’est formé au pré Catelan, au centre du Bois de Boulogne où se tenait un congrès de DRH.
Deux heures plus tard, sans que l’on sache bien pourquoi, environ 80 personnes “dont un trentaine était encagoulée” ont commencé à dégrader et incendier des voitures stationnée là.
Certaines personnes ont également tenté de s’introduire de force dans “l’enceinte d’un domaine sportif”.
#Paris : l'opération "chasse aux DRH" dans le bois de Boulogne s'achève par 41 arrestations https://t.co/xPgAqAguIt pic.twitter.com/DV3QXYTyPn
— La Rep (@LaRep77) October 12, 2017
A leur arrivée sur place, la police a également été prise à partie par les manifestants qui leur auraient jeté des projectiles. Ils ont néanmoins arrêté 41 personnes et mis fin “au trouble à l’ordre public”. D’après le communiqué de la Préfecture de Police, “aucun blessé n’est à déplorer parmi les forces de l’ordre”.
Quant à Michel Delpuech, le préfet de police, il “condamne fermement ces agissements inadmissibles, dont les auteurs devront répondre devant la Justice”.
Une contestation contre la politique macroniste
Selon La République de Seine-et-Marne l’objectif de ce rassemblement illégal était d’organiser une “chasse aux DRH” dans le but de dénoncer les nouvelles formes de management.
Sur le blog de Mediapart, une tribune a été publiée mercredi 11 octobre pour dénoncer ce rassemblement de DRH à Paris.
Pour les signataires il s'agit de mettre le doigt sur des politiques déshumanisantes qui mettent en péril les conditions de travail des salariés. Les signataires de cette tribune s’insurgent contre “une célébration des pires principes du management et surtout de la victoire de la start up Macron”.
Des artistes et universitaires se sont indignés que ce congrès prenne place au pré Catelan aux “trois étoiles au guide Michelin, 2600 euros la place”.
Jugée indécente, cette réunion fait l’objet d’une pétition lancée hier par les signataires de la tribune “Pénicaud au pré Catelan, le Bois de Boulogne aux fainéants”. Faisant ainsi référence aux propos du président, la semaine dernière en visite en Corrèze.
Cette manifestation et la tribune de Mediapart ne sont pas liées. Elles révèlent néanmoins toutes les deux les inquiétudes de certains Français vis-à-vis du nouveau Code du Travail instauré par Emmanuel Macron.