La collision entre un car scolaire et un TER était survenue le jeudi 14 décembre. S'ensuit un terrible bilan avec six adolescents qui ont perdu la vie et plus de vingt ont été blessés. Très vite se sont posées les questions liées aux circonstances du drame. L'enquête continue afin de déterminer si oui ou non la barrière du passage à niveau était-t-elle levée. En attendant d'avantage de réponses la conductrice, de son nom Nadine, a reçu un fort soutien.

Une pétition signée à plus de 8000 reprises

La conductrice du car a elle même fait l'objet d'une hospitalisation.

Elle a été mise en examen pour "homicides et blessures involontaires" suite à ce terrible drame. Cette mise en examen permet d'affirmer qu'un certain nombre d'éléments portent à croire que la barrière du passage à niveau était bien baissée au moment ou le car s'est engagé. C'est face à cette accusation qu'une pétition a vu le jour sur les réseaux sociaux pour soutenir Nadine. Celle-ci s'est constituée via internet dès le 22 décembre dernier. Une page Facebook a notamment été constituée pour la soutenir. Flora, qui en est à l'origine, affirme au micro de France-Bleu Roussillon que Nadine devra déjà faire face toute sa vie au décès des enfants. A cela s'ajoute une mise en examen, des circonstances très dures à vivre alors même que toute la lumière n'a pas encore été faite sur l'affaire.

Un grand nombre de lettres de soutien a également été envoyé au cabinet de l'avocat de Nadine.

La SNCF convaincue que la barrière était baissée

L'entreprise de réseau ferroviaire garde sa position de défense. Pour elle toute la faute repose sur la conductrice, dans le sens ou la barrière du passage à niveau était belle et bien baissée.

Cependant, à la suite de l'accident, un certain nombre de médias avaient avancés de possible dysfonctionnement des barrières. Le conducteur du TER continu pour sa part d'affirmer que la barrière était baissée. Cette affirmation va dans le sens des premières constatations réalisées quelques heures après la collision selon le procureur de Marseille.

Sur les six familles des victimes la moitié ont décidé de se porter partie civile. L'objectif pour elles est d'avoir un accès aux avancées de l'enquête et également demander d'avantage d'investigations. Peut-être de nouvelles réponses, cette fois définitive, seront à venir dans les prochains jours. Pour l'heure, impossible de déterminer les circonstances réelles de l'accident.