Samedi 23 février, un sommet concernant les abus sexuels s'est tenu au Vatican. C'est durant ce dernier que le cardinal allemand Reinhard Marx, l'un des plus proche collaborateurs du Pape François a fait des déclarations importantes. Il a ainsi confirmé que L'Eglise avait détruit des dossiers concernant des auteurs d'abus sexuels.

Lors de ce sommet, le président de la conférence a prononcé un discours fort de sens puisque c'est devant près de 200 personnes que son discours a été prononcé. Il a ouvertement reconnu que l'administration "n'a pas contribué à accomplir la mission de l'Eglise mais, au contraire, elle l'a voilée, discréditée et rendue impossible".

Avant d'ajouter à son discours que le Vatican reconnaissait officiellement que des "dossiers qui auraient pu documenter ces actes terribles et indiquer le nom des responsables" ont soit été détruits ou soit ils n'ont pas été constitués.

Des délits qui ont terni l'image de l'Eglise

Lors de son discours lors de ce sommet au Vatican, le cardinal Reinhard Marx a également souligné que les procédures et les processus établis pour poursuivre les délits ont été ignorés et non respectés. Il reconnait également que les droits des mineurs et des jeunes concernés par ces cas d'abus sexuels, qui ont été occasionnés par des membres de l'Eglise durant des décennies, ont eux aussi été bafoués et ignorés.

Ce n'est pas la première fois dans l'histoire que des informations comme celles évoquées en début d'article surgissent. Le silence forcé de l'église porte parfois à confusion et pour une grande majorité de personnes, le flou autour de ce sujet porte préjudice à l'église.

L'église, des mesures pour lutter contre les abus

Alors que le sujet était jusque là plus ou moins passé sous silence, depuis peu, l'église prend ses responsabilités.

Dans son accompagnement auprès du Pape, des cardinaux et hommes d'église en général combattent les injustices et proposent des solutions pour remédier aux attouchements sur mineurs. L'un des points évoqués est la transparence. Malgré les difficultés rencontrées dans les différentes affaires, il est capital de ne plus passer sous silence les troubles liés aux membres de l'église.

Même si les cas examinés par les tribunaux de l'Eglise sont traités, il est parfois difficile de démêler le vrai du faux. Il est difficile d'imaginer une sortie de crise rapide et ce à l'aube de la sortie de "Sodoma" le livre sulfureux sur l'homosexualité au Vatican.