La pandémie de Coronavirus fait rage. S'il faut dans un premier gérer au mieux cette crise sanitaire sans précédent, il y a fort à penser que d'un coin de la tête de l'Etat, il tentera d'anticiper au mieux l'après. Tout d'abord, le milieu hospitalier montre au front face au manque de moyens qui est donné par le gouvernement. De nombreuses entreprises sont en chômage partiel et voient leur situation financière se dégrader. Dans le milieu de la prostitution, les mesures de confinement ont bloqué toute l'économie. Ce lundi 6 avril, des associations de défense des travailleuses du sexe ont demandé au chef de l'Etat la création d'un fonds d'urgence exceptionnel pour lutter contre une "une insécurité financière extrême".
La situation des travailleuses du sexe se dégrade
A chaque jour de confinement supplémentaire qui passe, la situation financière de nombreuses industries se dégradent. Si le gouvernement a promis des aides, il est difficile de savoir aujourd'hui quels sont les secteurs qui seront aidés en priorité. Les travailleuses du sexe, se trouvent dans une situation de plus en plus difficile, de plus en plus préoccupante. Voila déjà trois semaines que les mesures liées au confinement ont été mises en place. Le Premier ministre a évoqué il y a quelques jours, une reconduction voire un durcissement des mesures et selon lui la fin du confinement "n'est pas pour demain".
Pour les travailleuses du sexe, la situation devient très compliquée et de nombreuses associations montent au créneau pour leur venir en aide.
Ainsi, il y a quelques jours, elles ont demandé un fonds d'urgence pour venir en aide aux prostituées. "Un fonds d'urgence doit être créé afin de permettre un revenu de remplacement le temps du confinement, sans condition de régularité de séjour"", a écrit dans une lettre la Fédération Parapluie Rouge. Il y a quelques temps, une prostituée a été contrôlée positive au coronavirus et aurait pu contaminer de nombreux clients.
Le gouvernement doit soutenir l'économie
Le gouvernement s'est engagé à soutenir de nombreuses entreprises. Tout comme la fin du confinement, la question à laquelle il est difficile de répondre est "quand?". Si les aides arriveront dans quelques temps, les loyers, les courses se payent maintenant. Les travailleuses du sexe exercent généralement en tant qu'auto-entrepreneur et l'aide de 1500 euros promis par l'Etat ne peut pas être appliquée.
Les associations font le maximum pour venir en aide aux prostituées qui faute de revenus, pourraient être expulsées de leur domicile prochainement. Dans l'incapacité financière de payer quoique ce soit, une travailleuse du sexe pourrait perdre sa chambre d'hôtel. De nombreuses cagnottes ont été lancées en ligne mais cela ne devrait pas être suffisant.